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Policier tabassé à Tourcoing : les cinq suspects mis en examen, dont deux placés en détention provisoire

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min

Après le passage à tabac d'un policier de la BAC à Tourcoing jeudi, les cinq suspects arrêtés ont été mis en examen samedi soir. Deux d'entre eux, les derniers interpellés âgés de 17 et 19 ans, ont été placés en détention provisoire. Les trois autres suspects ont été libérés sous contrôle judiciaire.

Ce samedi, cinq suspects ont été mis en examen pour l'agression très violente d'un policier de la Brigade anti-criminalité (BAC) jeudi à Tourcoing. Les deux derniers interpellés, âgés de 17 et 19 ans, ont été placés en détention provisoire. Les trois autres suspects, eux, ont été libérés sous contrôle judiciaire. Une enquête a été ouverte par le parquet de Lille pour vol aggravé, violence aggravée sur un fonctionnaire de police et enregistrement et diffusion de la vidéo.

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Une vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux

Quatre mineurs âgés de 15 à 17 ans et un majeur de 19 ans sont soupçonnés d'être impliqués dans l'agression violente du policier. "Dans le cadre de cette affaire, on attend évidemment les suites", explique Syrine Sedki, responsable du syndicat Alliance Police de Roubaix et Tourcoing.

"On reste en observation. Maintenant, la demande qui a été faite, elle a été claire dès le début. On demande des peines immédiates, fermes et minimales. Ce n'est pas normal qu'on en vienne à s'en prendre aux forces de l'ordre. S'en prendre aux forces d'ordre, c'est s'en prendre à l'État et s'attaquer à la République. On attend que chaque personne qui s'en prenne à un membre des forces de l'ordre aille en prison", réclame-t-elle.

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Alors qu'il intervenait pour une simple affaire de vol de trottinette, le fonctionnaire a été pris à partie, au moment du contrôle, puis lynché au sol par un groupe de quatre individus, comme le montre une vidéo prise sur Snapchat qui a circulé sur les réseaux sociaux.

Le policier "a le nez cassé et plusieurs dents cassées" et doit "être prochainement opéré du nez pour essayer de rétablir les cloisons nasales", a détaillé son avocat, Maître Emmanuel Riglaire, à Europe 1. "Ça va être extrêmement compliqué d'envisager un retour sur la voie publique et une nouvelle exposition à de tels gestes de violence", a-t-il expliqué.