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«Je savais comme tout le monde que les magistrats voulaient se payer Sarkozy», assure Franz-Olivier Giesbert

Europe 1 . 1 min

Séisme dans le monde politique. L'ancien président Nicolas Sarkozy a été condamné ce jeudi 25 septembre à cinq ans de prison dans l'affaire du financement libyen de sa campagne électorale de 2007, par le tribunal correctionnel de Paris. Une décision qui démontre que la justice "n'a plus de règles", selon Franz-Olivier Giesbert.

Nicolas Sarkozy a été condamné à cinq de prison ce jeudi 25 septembre dans l'affaire du financement libyen de sa campagne électorale de 2007. Une condamnation qui s'abat comme un coup de massue sur la classe politique, mais qui n'est pas étonnante pour de nombreux observateurs, comme Franz-Olivier Giesbert.

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Un "effondrement" de la justice

"Surpris ? Non. Parce que je savais, comme tout le monde savait, que les juges et les magistrats avaient décidé de se payer Nicolas Sarkozy", assure Franz-Olivier Giesbert. Invité de la matinale d'Europe 1, l'éditorialiste explique que cette condamnation est "une sorte de vengeance". Un point partagé par de nombreux Français, qui estiment que la condamnation à cinq ans de prison, alors qu'un seul chef d'accusation sur quatre a été retenu, est "surdimensionnée".

Si Franz-Olivier Giesbert reconnait avoir toujours entretenu "des relations très houleuses avec" l'ancien chef de l'État, il n'en demeure pas moins "un Français indigné par ce qu'est en train de devenir la France". Il donne pour raison, "l'espèce d'apathie" qui s'est répandue en France à l'annonce de la condamnation de l'ex-président. "Les ricanements ou les rires", entendus à l'annonce du tribunal, "peuvent rappeler la Terreur de 1793". Une comparaison forte dont il donne pour raisons "le syndrome d'un effondrement" du pays et "notamment de la justice".

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Le parquet national financier, "le bras armé de la gauche"

Au sujet de cette dernière, l'invité de Dimitri Pavlenko ne mâche pas ses mots. "La justice n'a plus de règles, n'a plus de valeurs", "on est en train de devenir une démocrature où des militants de gauche et d'extrême gauche ont pris le contrôle de la justice". Il en veut pour cause que le document de Médiapart à l'origine de l'affaire est "un faux". Un point non confirmé par la présidente du tribunal correctionnel de Paris, en charge du procès. 

Bien qu'il concède qu'"une partie de la justice" fait "magnifiquement bien son travail", une autre "est extrêmement militante". L'éditorialiste va même plus loin en accusant le Parquet national financier, à l'origine des réquisitions, d'être "le bras armé de la gauche".