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Condamnation de Nicolas Sarkozy : la droite dénonce un «jugement politique»

Mayalène Trémolet . 1 min

Ce jeudi 25 septembre, Nicolas Sarkozy a été condamné à 5 ans de prison ferme dans l'affaire du financement libyen de sa campagne électorale de 2007. L'ancien président est convoqué le 13 octobre devant le parquet national financier (PNF) pour connaître la date de son incarcération. Mais cette condamnation est vivement dénoncée par la droite.

Prochaine étape pour Nicolas Sarkozy, une convocation le 13 octobre devant le parquet national financier (PNF) pour connaître la date de son incarcération. L'ancien président de la République est en effet condamné à 5 ans de prison ferme avec mandat de dépôt à effet différé et exécution provisoire. Il ira donc en prison dans les prochaines semaines et avant le procès en appel. Une sévérité qui interroge dans la classe politique, à commencer par la famille politique de Nicolas Sarkozy.

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Un traitement exceptionnel

Ils saluent son énergie et sa détermination dans un communiqué. Le patron des Républicains, Bruno Retailleau, redit tout son soutien et son amitié à Nicolas Sarkozy. De même, Laurent Wauquiez affiche sa reconnaissance envers un homme d’État qui a tant donné à notre pays. Et dans les rangs LR, l’ensemble des élus se font l’écho de leurs dirigeants. 

Chef de file des députés européens, François-Xavier Bellamy fustige un traitement exceptionnel que rien ne justifie et qui dit tout de ce jugement politique. Les réactions dépassent largement le parti des Républicains et s’étendent au camp nationaliste, à commencer par Marine Le Pen qui critique une fois de plus la généralisation de l’exécution provisoire par certaines juridictions qui représentent selon elle un grand danger au regard des grands principes de notre droit. 

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Il faut dire que la cheffe de file des députés du Rassemblement national, elle-même condamnée à cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire, avait déjà visé les juges lors de sa propre condamnation. Marine Le Pen avait dénoncé l’indécence des magistrats, auteurs selon elle d’une décision politique.