Publicité
Publicité

Condamnation de Nicolas Sarkozy : «Je vote à gauche, oui» mais «c'est un acharnement», assurent plusieurs Français

Maximilien Carlier (correspondant Europe 1 dans les Hauts-de-France) - Mis à jour le . 1 min

C'est un coup de massue qui s'est abattu sur le monde politique. L'ancien président Nicolas Sarkozy a été condamné à cinq ans de prison ce jeudi, dans l'affaire du financement libyen de sa campagne électorale de 2007. Une décision prononcée par le parquet judiciaire de Paris, jugée sévère par de nombreux Français. 

Nicolas Sarkozy est convoqué le 13 octobre prochain pour connaître la date et le lieu de sa détention, prévue d'ici le mois de février. Alors qu'un unique chef d'accusation sur quatre a été retenu par le tribunal correctionnel de Paris, à Lille les réactions oscillent entre la surprise et l'indignation. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Une peine incompréhensible"

"Je n'ai pas voté Sarkozy j'avoue, mais je trouve que c'est un peu surdimensionné", réagit Sylvie suite à la condamnation de l'ancien président de la République. "L'incarcérer en prison c'est un peu excessif parce que c'est un ancien chef de l'État, qu'il a fait ce qu'il faut pour la France, parce que je pense qu'il aime la France", poursuit la Lilloise. 

Juste à côté, Pierre dresse le même constat. C'est "une peine incompréhensible" selon lui, même s'il ne partage pas les idées de l'ex-président. "Je défends l'honneur du président. Un président de la République, il a un honneur à préserver", assure le Lillois. Toujours selon lui, "là maintenant qu'il soit condamné derrière les barreaux, c'est terrible".

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Les juges se sont payés un chef de l'État", déplorent certains habitants. Bien qu'ils ne soient pas du même bord politique, Rachid estime cette condamnation démesurée. "Je vote à gauche oui, mais à mon avis personnel ça abîme la fonction d'un président de la République". "C'est un acharnement. Sincèrement c'est un acharnement", condamne le riverain. Avant de se demander "quelle image de la France renvoie-t-on désormais à l'étranger" avec cette condamnation.