Hérault : l'assistante d'école maternelle soupçonnée de viols remise en liberté sous contrôle judiciaire
L'assistance d'école maternelle, soupçonnée de viols et agressions sexuelles sur neuf enfants de 3 à 4 ans dans un établissement de l'Hérault, a été remise en liberté sous contrôle judiciaire, indique un avocat des parties civiles. Parmi ses obligations, ne plus entrer en contact avec les enfants et ne plus résider dans le département.
Ce jeudi, la cour d'appel de Montpellier a ordonné la remise en liberté sous contrôle judiciaire de l'assistance d'école maternelle de l'établissement scolaire de Vic-la-Gardiole, dans l'Hérault, soupçonnée de viols et agressions sexuelles sur neuf enfants de 3 à 4 ans. Un avocat des parties civiles explique que parmi ses obligations dans le cadre de ce contrôle judiciaire, figurent "notamment celles de ne pas être en contact avec les enfants et de ne plus résider" dans le département.
Cette Atsem avait été mise en examen et placée en détention provisoire il y a deux semaines. Elle avait demandé mardi, devant la cour d'appel, sa remise en liberté, clamant son innocence dans ce dossier. Elle avait également dénoncé un "complot". Son avocate n'a pas encore commenté cette décision.
Les parents des enfants "vont être abasourdis" par cette décision
Un avocat des parties civiles, Me Marc Gallix, regrette cette décision judiciaire. Les parents des enfants concernés "vont être abasourdis en apprenant cette décision, je ne sais pas comment ils vont réagir", a-t-il assuré, soulignant qu'ils sont "à présent obligés d'attendre la suite des investigations" ordonnées par le juge d'instruction.
Les parties civiles et le parquet avaient eux réclamé le maintien en détention de l'agent territorial de l'école maternelle des Aresquiers à Vic-la-Gardiole, un village situé entre Sète et Montpellier.
