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«Cet individu n’aurait jamais dû se trouver sur son chemin» : un an après le meurtre de la jeune Philippine, ses parents se confient

Laura Lego . 1 min

Un an après le meurtre de Philippine, ses parents se sont confiés, ce mercredi, au "Figaro" pour lui rendre hommage. L’étudiante de 19 ans avait été tuée dans le bois de Boulogne, à la sortie de son université. Depuis, le principal suspect, un Marocain de 22 ans, visé par une obligation de quitter le territoire, est en prison dans l’attente de son procès.

Un an après l’assassinat de la jeune Philippine, dans le bois de Boulogne, par un Marocain visé par une OQTF, ses parents ont pris le temps de se confier dans les colonnes du Figaro. Dès les premières lignes, la mère révèle être à moitié morte depuis ce drame

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Un an après sa disparition brutale, dans la maison familiale, chaque soir une lumière brille dans la chambre de la jeune fille pour ne pas oublier l’étudiante brillante, travailleuse, et courageuse qu'elle était. Pilier de son groupe de scoutisme, elle avait pour projet de fonder une famille nombreuse avec son fiancé.

Le suspect venait de sortir de prison après une condamnation pour viol en 2019

Sa mère explique ressentir une colère sourde, révoltante. "Cet individu n’aurait jamais dû se trouver sur son chemin", a-t-elle déclaré dans les colonnes du Figaro. Le suspect venait de sortir de prison après une condamnation pour viol en 2019. Les parents de Philippine soutenaient la loi portée par le député Olivier Marleix qui allongeait la durée de rétention des étrangers jugés dangereux. Mais en août, le texte a été censuré par le Conseil Constitutionnel. La mère de la jeune fille l’affirme : cette abrogation l’a "anéantie". Elle tenait à ce texte pour "qu’il y en ait quelques-unes qui soient sauvées".