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Affaire de la clé USB détenue par Salah Abdeslam : «Il semble qu’il ait eu une porosité préoccupante», estime Gilles Kepel

Europe 1.fr - Mis à jour le . 1 min

Salah Abdeslam, complice des attentats du 13 novembre 2015 à Paris, est soupçonné d'avoir utilisé une clé USB illicite en prison. Lors de la Grande Interview Europe 1-CNEWS, Gilles Kepel, politologue français, a estimé qu’il y avait une porosité inquiétante dans cette affaire.

Salah Abdeslam est toujours dans le viseur du Parquet national antiterroriste (Pnat).  Celui qui a été incarcéré pour sa participation aux attentats du 13 novembre 2015, a été placé en garde à vue, en début de semaine, dans une enquête sur une détention illicite d'un objet en détention. Ayant accès à un ordinateur, qu’il a lui-même acheté, il est soupçonné d'avoir utilisé une clé USB illicite.

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La justice le soupçonne d'y avoir connecté une clé USB illicite et dans laquelle pouvait se trouver des contenus jihadistes. Ce support informatique a été recherché par l'administration pénitentiaire, mais rien n'a été retrouvée.

"Il faut s'assurer que les prisonniers ne deviennent pas fous"

"Il y a un problème concernant l’exécution des peines. Une fois que les condamnés jihadistes ont été incarcérés, il faut trouver une manière de s’assurer qu’ils ne peuvent pas rester en contact et préparer d’autres choses", a déclaré Gilles Kepel, politologue français et spécialiste du monde arabe.

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"Et il faut aussi, lors de la détention, s’assurer que les prisonniers ne deviennent pas fous. On ne peut pas interdire les parloirs, mais il semble que dans cette affaire, même si je n’ai pas tous les détails de l’enquête, qu’il y ait eu une porosité inquiétante", a ajouté Gilles Kepel lors de la Grande Interview Europe 1-CNEWS.