10 ans du 13-Novembre : «Salah Abdeslam nous a fait perdre des libertés», juge Matthieu Hocque
À l’approche du dixième anniversaire des attentats du 13-Novembre, les hommages se multiplient à Paris. Invité de l'émission "Eliot Deval et vous", Matthieu Hocque critique une justice trop tournée, selon lui, vers les détenus plutôt que vers les victimes.
À l’approche du dixième anniversaire des attentats du 13-Novembre, les premiers hommages apparaissent, avec des dépôts de fleurs et de bougies place de la République, à Paris. En famille ou entre amis, beaucoup viennent se recueillir.
Invité de l'émission Eliot Deval et vous, Matthieu Hocque, secrétaire général du Millénaire, un "Think Tank Gaulliste" comme on peut lire sur son site, estime qu'il y a des erreurs dans le système judiciaire après cet acte terroriste.
Selon lui, Gérald Darmanin a hérité d’une situation marquée par une philosophie de la justice qu’il juge profondément néfaste, consistant à se préoccuper davantage des conditions de détention et du mode de vie des prisonniers que des victimes.
"Depuis 2015, on a moins de liberté parce qu'on a prolongé les dispositions de l'état d'urgence. Donc Salah Abdeslam nous a fait perdre des libertés. Et, il a des conditions de détention qui ne sont pas les conditions de détention", juge le secrétaire général du Millénaire.