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Salah Abdeslam : «Je ne crois pas à la déradicalisation de ces profils», souligne Marion Maréchal

Europe1.fr - Mis à jour le . 1 min

Condamné à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible pour les attentats du 13-Novembre, Salah Abdeslam souhaite, selon son avocate, "ouvrir une porte aux parties civiles" dans le cadre d’une démarche de justice restaurative. Invitée de la Grande Interview Europe 1/CNews ce mercredi 12 novembre, Marion Maréchal se montre sceptique.

Un visage qui a contribué à plonger la France dans le chaos. Salah Abdeslam, condamné à la perpétuité incompressible pour les attentats du 13-Novembre, aimerait "ouvrir une porte aux parties civiles" dans une démarche de "justice restaurative" selon son avocate.

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Invitée de la Grande Interview Europe 1/CNews ce mercredi 12 novembre, Marion Maréchal, députée européenne et présidente d’Identité et Libertés, ne croit pas en cette démarche et estime qu'il ne faut pas attendre grand chose de ce terroriste. "Je ne crois pas à la déradicalisation de ces profils", souligne Marion Maréchal tout en appuyant que ce sont des profils "éminemment dangereux".

Sécurité publique et déradicalisation : des enjeux majeurs pour Marion Maréchal

L’eurodéputée soulève une question majeure : la gestion des profils radicalisés à leur sortie de prison, avec des inquiétudes quant à la sécurité publique. Pour y répondre, Marion Maréchal propose, par exemple, d’avancer l’extension de la déchéance de nationalité afin de faciliter l’expulsion de ces individus binationaux.

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Face à une menace terroriste persistante, elle relance également le débat sur la détention préventive des personnes fichées S. "Je crois qu’il aurait fallu mettre ces fichiers S de manière préventive derrière les barreaux, en attendant de savoir s’il était possible de les faire condamner, de les déchoir de leur nationalité ou, bien sûr, de les expulser", argumente-t-elle.

En somme, la question de la déradicalisation des individus condamnés pour terrorisme islamiste demeure un enjeu complexe et crucial pour la société française selon la présidente d’Identité et Libertés.