Tour de France : une étape-reine dans les Alpes, avec une arrivée à Courchevel à 2.300 mètres d'altitude
Avec trois ascensions hors catégorie dont le terrifiant col de la Loze, où Tadej Pogacar avait connu la pire défaillance de sa carrière en 2023, l'étape-reine du Tour de France "va faire très mal" jeudi.
C'est "l'étape la plus exigeante du Tour", prévient Christian Prudhomme, le directeur de la course. Et il faut dire que le programme qui attend les coureurs a de quoi effrayer. Car la journée de ce jeudi s'annonce d'autant plus dantesque que cette étape est longue (171,5 km) avec trois cols interminables, le Glandon (21,7 km à 5,1%), la Madeleine (19,2 km à 7,9%) et enfin la Loze (26,4 km à 6,5%) pour un total monstrueux de 5.450 mètres de dénivelé positif.
Le terrifiant col de la Loze
Le col de la Loze, perché à 2.300 mètres d'altitude entre les stations de Méribel et de Courchevel, rappelle un mauvais souvenir à Tadej Pogacar qui avait connu la pire défaillance de sa carrière. En 2023, il avait définitivement perdu le tour face à son actuel dauphin Jonas Vingegard. Le tenant du titre slovène pourrait cette fois jouer la carte de la sécurité, selon Bernard Evenet, double vainqueur de la grande boucle dans les années 70.
"Il devient prudent et il se dit qu'après tout, il vaut mieux tenir que courir et que l'objectif principal reste la victoire finale, le maillot jaune. C'est atypique parce qu'il n'y a pas beaucoup de cols comme ça, avec des pentes aussi raides", raconte-t-il.
Une arrivée prévue aux alentours de 17h30
Trois jours avant l'arrivée du peloton à Paris, cette étape dantesque sera décisive dans la lutte pour le maillot jaune. Lenny Martinez tentera lui de récupérer le maillot à poids de meilleur grimpeur, six ans après Romain Bardet, dernier français à avoir remporté cette distinction. Le départ sera donné à 12h20 à Vif avant une arrivée prévue aux alentours de 17h30 au sommet du col de la Loze.