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«Si on avait pu éviter de jouer le 13 novembre» : Didier Deschamps peiné de la date de France-Ukraine

Alexandre Dalifard - Mis à jour le . 2 min
Didier Deschamps était présent au Stade de France en tant que sélectionneur le 13 novembre 2015.
Didier Deschamps était présent au Stade de France en tant que sélectionneur le 13 novembre 2015. AFP / © MUSTAFA YALCIN / ANADOLU / Anadolu via AFP

Lors de son prochain match de qualifications pour la Coupe du monde 2026, l'équipe de France retrouvera l'Ukraine au Parc des Princes. Une rencontre qui se disputera le 13 novembre prochain, une date qui marquera également les dix ans des attentats du Bataclan, durant lesquels le Stade de France avait été ciblé. Un mauvais souvenir pour Didier Deschamps.

Une date qui rappelle de mauvais souvenirs. Jeudi prochain, le 13 novembre, l’équipe de France affrontera l’Ukraine au Parc des Princes dans le cadre des éliminatoires pour la Coupe du monde 2026. Une rencontre durant laquelle les Bleus peuvent obtenir leur billet pour le prochain Mondial, qui se déroulera dans trois pays (Mexique, Etats-Unis et Canada). Mais cette date marque également les 10 ans des attentats du Bataclan où le Stade de France avait été la première cible. 

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Présent en conférence de presse ce jeudi pour dévoiler la liste des joueurs retenus pour les deux derniers matchs de qualifications, Didier Deschamps, qui a vécu ce 13 novembre 2015 dans l'enceinte dionysienne, s’est exprimé sur le sujet. Et le sélectionneur français a reconnu regretter jouer cette rencontre à cette date symbolique. 

"Sincèrement, je ne me sens pas la force de parler"

"C’est une question sensible. Au fond de moi, si on avait pu éviter de jouer le 13 novembre, ça aurait été bien. C’était possible, ce n’était pas possible.... Je n’ai pas les réponses et ça ne dépend pas de moi", a-t-il réagi dans un premier temps. Lors de sa réponse accordée aux journalistes, Didier Deschamps a semblé encore marqué par ce triste événement durant lequel 130 personnes sont mortes à Paris et en région parisienne.

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Le sélectionneur des Bleus a parlé d’une "journée particulière avec différentes commémorations qui seront organisées". En revanche, il préfère rester discret sur la question pour une raison honorable. "Sincèrement, je ne me sens pas la force de parler de ce qui s’est passé, tout simplement par rapport au respect que j’ai pour les familles qui ont souffert et perdu des êtres chers", a souligné Didier Deschamps.

"Le devoir de mémoire doit être toujours là"

Malgré cela, pour lui, "le devoir de mémoire doit être toujours là". "Tout ce qui sera fait sera important. Et il y a un match de foot qui est à cette date-là et qui est très important pour nous", a-t-il conclu. 

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Pour rappel, le 13 novembre 2015, l’équipe de France affrontait l’Allemagne au Stade de France lors d’un match amical. Si la rencontre avait tourné à l’avantage des hommes de Didier Deschamps (2-0), elle avait surtout été marquée par des explosions à proximité de l’enceinte dionysienne. Ces dernières, déclenchées par des ceintures explosives de trois terroristes, ont fait un mort et 63 blessés. Le début d’une soirée éprouvante pour tous les Français.