Tsitsipas et Djokovic s'affrontent dimanche en finale de Roland-Garros. 1:23
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avec AFP , modifié à
Novak Djokovic, qui a éliminé le "roi" de la terre battue Rafael Nadal après une demi-finale légendaire, peut remporter un 19e titre du Grand Chelem dimanche après-midi. Le n°1 mondial affronte en finale le jeune Grec de 22 ans Stefanos Tsitsipas, qui rêve d'un premier titre en Majeurs.

Après avoir destitué le roi Rafael Nadal, Novak Djokovic peut-il laisser échapper son 19e titre du Grand Chelem, dimanche à Roland-Garros (15h), face à Stefanos Tsitsipas qui accède pour la première fois de sa carrière à une finale d'un Majeur ? Europe 1 fait le point sur cette affiche déséquilibrée sur le papier, entre le Serbe à la poursuite du record de Majeurs de Nadal et Federer, et le Grec qui rêve d'un premier sacre dans cette catégorie de tournois. 

Djoko à la poursuite du record absolu, Tsitsipas pour une première

Il y aura d'un côté du filet, Djokovic avec ses 18 titres du Grand Chelem, dont un Roland-Garros en 2016. De l'autre, Tsitsipas, trois demi-finales majeures perdues jusque-là, la dernière en Australie en février. D'un côté, 82 titres sur le circuit dont 36 Masters 1000, de l'autre 7 titres. D'un côté la perspective de se rapprocher à une longueur du record de 20 trophées majeurs codétenu par Nadal et Roger Federer, de l'autre le rêve d'un premier sacre en Grand Chelem, quelques semaines après un premier titre en Masters 1000 (Monte-Carlo).

Sans compter que Djokovic peut devenir le premier joueur de l'ère Open (depuis 1968), le troisième de l'histoire après Roy Emerson et Rod Laver, à remporter au moins deux fois chacun des quatre tournois majeurs.

Le Serbe s'attend "à un match difficile" 

Mais depuis le début de la saison, Tsitsipas est le joueur ayant remporté le plus de matchs (39), y compris sur terre battue (22). Il est également leader de la Race, le classement sur la saison. L'an dernier, le Grec avait pris deux sets à Djokovic en demi-finales à Paris, alors le n°1 mondial s'attend "à encore un match difficile".

Mais au vu des demi-finales, on serait quand même tenté de lui donner un net avantage, tant son niveau de jeu a été élevé, sa volonté implacable. Surtout que de son côté, le Grec (5e) a affiché une telle émotion d'atteindre cette finale majeure tant attendue, qu'on pourrait craindre qu'il n'ait épuisé son capital mental. En pleurs sur le court, il avait a eu du mal à décrire ses sentiments après sa victoire en cinq sets face à Alexander Zverev (6e). "C'est parce que j'ai pensé au passé", a expliqué plus tard le joueur de 22 ans. "Roland-Garros est un tournoi historique. Je le regarde depuis que je suis petit, mon coach également." Pour réaliser son rêve, il lui faudra un exploit majuscule.