Il y avait du monde pour assister à la qualification de Nadal. 1:39
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Joanna Chabas, édité par Guilhem Dedoyard
Le pass sanitaire semble fonctionner. Il est désormais nécessaire pour entrer à Roland Garros, qui a doublé sa jauge de public. Lors de la première journée, 13.000 spectateurs ont pu venir profiter des matchs des quarts de finale. Plusieurs ministres sont également venus donner l'exemple.

Nouvelle étape du déconfinement veut aussi dire nouvelles règles. Depuis ce mercredi, les jauges pour les évènements sportifs sont relevées mais il est désormais nécessaire de montrer patte blanche pour pouvoir participer à certains rassemblements, ceux de plus de 1.000 personnes, grâce au pass sanitaire. Roland-Garros est le premier grand évènement à expérimenter le processus et le résultat semble probant, comme a pu le constater Europe 1.

Vaccination ou test PCR

Malgré cette formalité, les spectateurs entrent dans le stade sans difficulté. Tout est assez fluide. Du personnel supplémentaire a été mobilisé spécifiquement pour guider le public dans les files d'attente. L'un des premiers à passer les portiques ce mercredi matin pour montrer son pass sanitaire était Olivier Véran, le ministre de la Santé. "C'était très simple", se félicite-t-il.

Le ministre en profite pour faire de la pédagogie. "D'abord, il y a du personnel qui est formé. Ils ont un appareil numérique qui permet de lire un flashcode". Sur ce dernier, "il y a mon nom, mon prénom, ma date de naissance et il y a marqué, validé en vert", détaille-t-il.

"Les gens n'ont pas à savoir si c'est validé parce que j'ai été vacciné ou si c'est parce que j'ai réalisé un test qui était négatif. Tout ce qu'ils ont à savoir, c'est que c'est validé donc que je peux rentrer", rappelle Olivier Véran. "Donc a priori, personne n'est contaminé dans l'enceinte de Roland-Garros." Après le ministre de la Santé, Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education nationale, et Roxana Maracineanu, ministre des Sports, ont testé pour la première fois le pass sanitaire.

Les spectateurs rassurés

Si jamais un spectateur n'a pas les bons documents, il est alors orienté vers un laboratoire proche pour effectuer un test antigénique. C'est ce qui est arrivé à l'un des spectateurs rencontrés par Europe 1. "Ça rajoute un peu de stress parce qu'il fallait que je refasse le test devant l'entrée. D'autant plus que ce n'est pas confortable à faire, donc c'est un peu contraignant. Mais bon, on n'a pas le choix, c'est obligatoire", relativise le jeune homme.

Les spectateurs semblent en tout cas rassurés par ce pass sanitaire. Et surtout ravis qu'ils permettent à 13.000 personnes d'être présentes dans le stade, le double de ces derniers jours. L'ambiance est donc très festive dans les gradins. De quoi donner de la voix face aux matchs qui se déroulent devant leurs yeux.