Olivier Véran se tourne vers la médecine esthétique, mais est loin de "quitter la politique"

© Christophe ARCHAMBAULT / AFP
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avec AFP
L'ex-ministre de la Santé et ancien porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, neurologue de formation, va se tourner vers la chirurgie esthétique. Une activité qu'il compte exercer un jour par semaine. Il assure par ailleurs qu'il est "loin de quitter la politique". 

L'ancien ministre de la Santé Olivier Véran, médecin neurologue de formation, va se tourner vers la médecine esthétique qu'il exercera un jour par semaine, mais est "loin d'avoir quitté la politique", a-t-il affirmé mardi à l'AFP, confirmant une information du quotidien Le Figaro. Olivier Véran, qui a repris son mandat de député après avoir quitté le gouvernement, exercera à la Clinique des Champs-Elysées, et s'est inscrit à la faculté de Créteil pour se former. Son dernier portefeuille ministériel était celui de porte-parole du gouvernement.

"Il m'a paru extrêmement compliqué de reprendre la neurologie au CHU"

"Il m'a paru extrêmement compliqué de reprendre la neurologie au CHU, d'une part parce que la discipline a très fortement évolué sur le plan thérapeutique (...), et deux, je me suis très vite rendu compte en discutant notamment avec quelques patients que l'étiquette de ministre que j'ai sur le front perturbait la relation thérapeutique" vis-à-vis d'eux, a-t-il dit à l'AFP. Selon Olivier Véran, "c'est 15% de la population adulte française qui a recours à des soins de médecine esthétique et c'est quelque chose qui ne doit pas être dénigré".

"Il y a quand même un pourcentage de Français très important qui souffrent", que ce soit en raison d'une "cicatrice sur le visage", d'un "vieillissement accéléré lié à la ménopause" ou d'une "calvitie précoce", illustre-t-il.

Un "Guide du Routard" des villes RN

Le député de l'Isère, qui siège au groupe Renaissance, confie par ailleurs intégrer à titre bénévole deux associations, "une qui permet de faire de l'autodéfense pour les femmes (Ladies System Defense) et une autre RoseUp qui accompagne des femmes qui ont eu le cancer du sein (...) dans la réhabilitation post-cancer". Mais il "reste député" et est loin "d'avoir quitté la politique", assure-t-il. Il réfléchit ainsi à "faire un 'Guide du Routard' des villes RN", après s'être rendu dans plusieurs villes où l'extrême droite est très forte ou dirigées par ses représentants. "Il faut réexpliquer le programme, les idées, la dangerosité que représente l'extrême droite", dit-il.