PSG : Ibrahimovic grille ses dernières cartouches

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Zlatan Ibrahimovic n'a été que l'ombre de lui-même face au Real Madrid. © MIGUEL MEDINA / AFP
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avec AFP , modifié à
L’attaquant suédois, impuissant face au Real Madrid mercredi soir (0-0), a encore peiné face à un adversaire de taille. Son crédit s’amenuise et même l’entraîneur, Laurent Blanc, s’en agace à demi-mots.

Le débat n’est pas neuf, mais la question devient de plus en plus pressante, après chaque match du PSG face à un grand d’Europe. Car encore une fois, mercredi soir face au Real Madrid (0-0), Zlatan Ibrahimovic n’est pas parvenu, loin s’en faut, à se montrer décisif face à un adversaire d’un tout autre calibre que ceux que le club parisien affronte toutes les semaines en Ligue 1. L’attaquant suédois avait une nouvelle occasion de faire taire ses détracteurs, il n’a probablement réussi qu’à en grossir les rangs.

Atone face au Real. Face au Real Madrid, Ibrahimovic a beaucoup décroché, pour toucher un maximum de ballons. Mais face à une défense il faut le dire redoutable - deux buts encaissés depuis le début de la saison -, le Suédois a perdu trop de ballons pour être le détonateur attendu. Et quand il s’est approché de la surface, il n’a pas du tout inquiété Navas, le gardien adverse. S’il brille en Ligue 1, avec six buts en six matches, Ibra reste muet après trois rencontres en Ligue des Champions quand le niveau s’élève. L’attaquant suédois n’a décidément plus les mêmes capacités à donner le coup de rein nécessaire en ce moment. Et à 34 ans, les doutes quant à la possibilité qu’il retrouve son meilleur niveau, sont légitimes.

"Il faut toujours être optimiste". Laurent Blanc lui-même, d’ordinaire si prompt à défendre sa star, s’est montré mitigé au moment d’évoquer sa forme du moment, mercredi soir après la rencontre. "Il faut toujours être optimiste, c'est mon rôle, car l'effectif ne va pas évoluer dans l'année, donc, il faut être optimiste avec les garçons qu'on a à disposition", a déclaré l’entraîneur du PSG. "Je n'ai pas le choix, il faut faire en sorte, que ce soit pour Zlatan ou un autre joueur, que tous les joueurs soient dans la meilleure des formes", a-t-il poursuivi, laissant trahir une forme d'impuissance face à la gestion d'une telle situation.

"Qu'il retrouve son meilleur niveau pour les matches à venir". Pour autant, Ibrahimovic ne semble pas prêt à être abonné au banc de touche. Interrogé sur la possibilité de ne pas faire débuter "Zlatan" face à des oppositions aussi relevées à l'avenir, Laurent Blanc a en effet laissé entendre qu'il préférait persister dans sa confiance accordée au joueur. "J'ai le choix de ne pas le faire débuter, oui. Ou lui donner 15 jours de repos. Mais de le faire travailler aussi, et jouer. Pour qu'il retrouve son meilleur niveau pour les matches à venir et ceux cruciaux" des mois à venir, a répondu le coach parisien. Le Suédois devrait donc une nouvelle fois être titulaire le 3 novembre lors de la seconde confrontation avec le Real, cette fois dans la capitale espagnole.

"Je me suis bien senti". Le principal intéressé ne s’est d’ailleurs pas départi de sa confiance habituelle après le match. "Personnellement, je me suis bien senti", a-t-il réagi en zone mixte. "Je ne pense pas qu’au retour ce sera pareil parce que les deux équipes se connaissent et se sont déjà affrontées maintenant". Manière de dire que, promis, Zlatan fera mieux dans deux semaines à Santiago-Bernabeu. Et qu’il jouera.