Prévus ce week-end, les matches Nantes-Montpellier et Nice-Saint-Etienne reportés

Le préfet des Pays de la Loire, Claude d'Harcourt, avait demandé mardi le report du match Nantes-Montpellier prévu samedi au stade de la Beaujoire.
Le préfet des Pays de la Loire, Claude d'Harcourt, avait demandé mardi le report du match Nantes-Montpellier prévu samedi au stade de la Beaujoire. © JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP
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avec AFP , modifié à
Les rencontres entre Nantes et Montpellier et Nice et Saint-Etienne sont reportés, a annoncé mercredi la Ligue de Football professionnel.

Nantes-Montpellier et Nice-Saint-Etienne, initialement prévus ce week-end pour la 18ème journée de Ligue 1, ont été reportés "en raison de l'actualité et de l'affectation des forces de l'ordre sur d'autres missions", a annoncé mercredi la Ligue de football professionnel (LFP).

Nice-Saint-Etienne déplacé à 17h dimanche ? Les autorités et la LFP étudient "la possibilité d'une organisation de Nice-Saint-Etienne le dimanche à 17h", au lieu de vendredi à 20h45, "afin d'éviter un report à une date ultérieure", précise la LFP dans son communiqué, alors que les deux clubs comptent déjà un match reporté de la 17e journée, en raison des manifestations des "gilets jaunes". En ce qui concerne la rencontre Nantes - Montpellier, la commission des compétitions de la Ligue "fixera ultérieurement la date de la rencontre".

Treize personnes interpellées samedi dernier à Nantes. A Nantes, près de 3.000 personnes, dont une grande partie portaient des gilets jaunes, ont défilé dans le centre-ville samedi dernier. Treize personnes ont été interpellées tandis que cinq policiers et trois manifestants ont été blessés lors de cette manifestation.

Six matches reportés le week-end dernier. De nombreuses autres villes en France ont été concernées par la mobilisation des "gilets jaunes" samedi dernier, ce qui avait conduit les autorités préfectorales à demander le report de six matches de la 17e journée de L1 aux 15 et 16 janvier 2019.

Outre les possibles manifestions des "gilets jaunes" ce week-end, le gouvernement a surtout porté le niveau du plan Vigipirate à "urgence attentat" après l'attaque sur le Marché de Noël de Strasbourg qui a fait trois morts et treize blessés, selon le dernier bilan de la préfecture du Bas-Rhin.