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Ligue des champions : retour sur les 7 finales disputées par des clubs français dans l'histoire

Alexandre Dalifard - Mis à jour le . 4 min
Fabian Ruiz a inscrit le premier but de la rencontre lors de la demi-finale retour entre le PSG et Arsenal.
Fabian Ruiz a inscrit le premier but de la rencontre lors de la demi-finale retour entre le PSG et Arsenal. AFP / © Thomas SAMSON

Le 31 mai prochain, à Munich, en Allemagne, le PSG jouera la deuxième finale de Ligue des champions de son histoire et retrouvera l'Inter Milan. Avec cette rencontre, c'est la huitième fois qu'un club français atteint ce stade de la compétition. En revanche, seul l'Olympique de Marseille a remporté la coupe aux grandes oreilles, en 1993, à ... Munich, face à un club milanais.

Le grand huit pour le Paris Saint-Germain. Le samedi 31 mai prochain (21 heures), le club de la capitale se déplace à Munich, en Allemagne, défier l’Inter Milan en finale de Ligue des champions. Une rencontre qui pourrait faire entrer les Parisiens, en quête d’une première coupe aux grandes oreilles depuis le rachat du club par le Qatar en 2011, dans l’histoire. Face aux Milanais, le PSG jouera sa deuxième finale de C1, égalant ainsi plusieurs clubs français, dont l’Olympique de Marseille. Pour l’occasion, retour sur toutes les finales de Ligue des champions disputées par les équipes tricolores. 

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13 juin 1956 : Stade de Reims - Real Madrid : 3-4 (Parc des Princes, Paris)

Comme un symbole, la première finale d’un club français dans cette compétition s’est disputée au Parc des Princes, enceinte actuelle du Paris Saint-Germain, le 13 juin 1956. Cette confrontation opposait le Stade de Reims de Raymond Kopa au Real Madrid de la légende Alfredo Di Stefano. Mais, alors que les Rémois dominaient la rencontre, avec deux buts inscrits après seulement dix minutes de jeu, ils ont été rattrapés à la mi-temps par les Merengue avant de craquer en fin de rencontre (3-4).

3 juin 1959 : Stade de Reims - Real Madrid : 0-2 (Stuttgart, Allemagne)

Trois ans plus tard, le Real Madrid, qui avait réussi à enrôler Raymond Kopa dans son vestiaire, retrouvait le Stade de Reims pour un remake de la finale de 1956. De leur côté, les Champenois comptaient sur leur nouvelle star, l’attaquant français Just Fontaine, devenu héros national après la Coupe du monde 1958 et ses 13 réalisations dans la compétition, un record sur une seule édition. Mais les Rémois n’ont rien pu faire face à un Real Madrid emmené par le premier ballon d’or français, Raymond Kopa (1958). Malgré un pénalty arrêté par Dominique Colonna, le portier du Stade de Reims, les Rémois s'étaient logiquement inclinés (0-2). Avec ce succès, le Real Madrid venait de décrocher un quatrième titre consécutif dans la compétition, la troisième Ligue des champions de suite pour Raymond Kopa. 

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12 mai 1976 : AS Saint-Etienne - Bayern Munich : 0-1 (Hampden Park de Glasgow, Écosse)

La malédiction des poteaux carrés. Malgré la défaite des Verts, emmenés par Jean-Michel Larqué, face au Bayern Munich sur la plus petite des marges (0-1), l’histoire retiendra un autre fait de jeu. Durant la première période, les Stéphanois ont touché par deux fois le montant des Allemands. Mais, à l’époque, les poteaux étaient encore carrés. Donc, sur les deux frappes, le ballon a été repoussé par l'arête de la barre transversale. Malgré ce fait de jeu, ce sont bien les Munichois qui ont ouvert le score et décroché un troisième titre consécutif dans la compétition. 

De leur côté, les Verts ont tout de même célébré leur épopée européenne lors d’un défilé sur les Champs Élysées à leur retour. Et, alors que certains disent que l’ASSE aurait remporté la compétition s’il n’y avait pas eu les poteaux carrés, les dirigeants stéphanois ont racheté ces montants afin de les exposer dans le musée du club à son inauguration.

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29 mai 1991 : Olympique de Marseille - Etoile rouge de Belgrade : 0-0, 3-5 aux TAB (Bari, Italie)

Une rencontre pour l’expérience. Face à l’Étoile rouge de Belgrade, les Marseillais pensaient offrir à la France sa première Ligue des champions. Mais l’OM de Basile Boli n’a pas réussi à se sortir du piège serbe et s’est incliné après une séance de tirs au but qui a tourné à l’avantage de Belgrade (0-0, 3-5 aux TAB). Mais pas de quoi décourager le président de l'OM, Bernard Tapie.

26 mai 1993 : Olympique de Marseille - AC Milan : 1-0 (Munich, Allemagne)

À jamais les premiers. Deux ans plus tard, l’OM est de retour au sommet et retrouve le grand Milan AC au stade olympique de Munich, en Allemagne. Face aux Italiens, les Marseillais sont dominés et sont rassurés par leur gardien Fabien Barthez. Le tournant du match est venu du défenseur Basile Boli, inconsolable deux ans plus tôt après la défaite face aux Serbes. Alors qu’il demande à être remplacé avant la mi-temps, c’est lui qui offre la victoire à l’OM quelques minutes plus tard d’une tête rageuse sur corner. Ce coup de casque devenu mythique a permis aux coéquipiers de Didier Deschamps, capitaine de l’OM, de devenir le premier club français à soulever la coupe aux grandes oreilles. 

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26 mai 2004 : AS Monaco - FC Porto : 0-3 (Gelsenkirchen, Allemagne)

Onze ans plus tard, ce même Didier Deschamps, devenu en 1993 le plus jeune capitaine de l’histoire à soulever la Ligue des champions, est désormais à la tête de l’AS Monaco. Avec son équipe surprise, il étonne l’Europe, notamment en éliminant les galactiques du Real Madrid en quart de finale. Mais face au FC Porto, dirigé par José Mourinho, le club du Rocher n’a rien pu faire et s’est logiquement incliné (0-3). 

23 août 2020 : Paris Saint-Germain - Bayern Munich : 0-1 (Estadio da Luz de Lisbonne, Portugal)

Des conditions non réunies pour une première. En 2020, une saison marquée par la crise sanitaire du Covid-19, les Parisiens réalisent l’exploit de se qualifier pour la première fois de leur histoire en finale de la C1. Mais, dans un Estadio da Luz de Lisbonne à huis clos, le PSG a manqué d’expérience face à des Allemands inspirés et un Kingsley Coman briseur de rêve. L’ancien parisien a inscrit de la tête le seul but de la rencontre, offrant ainsi le titre au Bayern Munich. Un scénario dramatique pour des Parisiens abattus, notamment avec un Neymar en larmes après le coup de sifflet final. Mais, cinq ans plus tard, le club de la capitale s’est construit sans ses stars, avec un projet d’équipe. Résultat : le PSG est de retour au sommet pour la deuxième fois de son histoire.

Et, comme un symbole, la finale se jouera le 31 mai prochain à Munich face à l’Inter Milan. En 1993, quand l’OM a soulevé son trophée, les Marseillais s’étaient imposés à Munich, contre un club milanais. L’histoire est-elle en train de se répéter ?