Le président du Stade de Reims Jean-Pierre Caillot travaille avec ses collègues de Ligue 1 à une sortie de crise 10:20
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Julien Froment
Le président du Stade de Reims Jean-Pierre Caillot était l’invité d’Europe 1 Sport dimanche, pour évoquer l’actualité du football professionnel français, en péril avec l’arrêt des compétitions depuis le 13 mars. Pour l’heure, l’optimisme est de rigueur mais le dirigeant champenois se prépare également au pire, voire à l’arrêt du championnat.
INTERVIEW

Alors que des mesures ont été prises par les clubs professionnels avec la baisse provisoire des salaires (la mesure n’a pas encore été officialisée, elle doit être validée par Bercy, ndlr),  les présidents des différentes formations de Ligue 1 et Ligue 2 s’affairent pour trouver une sortie à cette crise pandémique. "La situation est grave, mais pas désespérée", affirme au micro Europe 1 le patron du Stade de Reims Jean-Pierre Caillot, dimanche soir dans Europe 1 Sport. "On ne fait pas l’autruche, on travaille sur tous les scenarii possibles. Mais on est totalement dépendant des décisions des pouvoirs publics."

"Notre devoir de dirigeants, c’est de prévoir"

Et parmi les scénarii plausibles, une reprise du foot en France. "On est plutôt dans une phase où on imagine un redémarrage dans certaines conditions", espère Jean-Pierre Caillot. "On n’en est pas encore à l’arrêt du championnat. Il faut bien sûr penser à tout : est-ce que la saison va s'arrêter à la 28e journée ? Est-ce que ce sera une saison blanche ? Tout ça, ce sont là aussi des situations extrêmes qu'il faut envisager. Mais on est des gens optimistes et on peut imaginer que les affaires peuvent reprendre."

Certains ont d’ailleurs critiqué la Ligue de football professionnel qui a planché sur une date éventuelle de reprise pour la saison… 2020/2021 alors que la saison en cours n’est pas encore finie. Jean-Pierre Caillot s’en défend : "Il est de notre devoir de dirigeants de prévoir. Quand on arrête des dates, ça peut étonner un certain nombre de personnes, mais il faut imaginer une sortie de crise et voir quand on peut finir ce championnat. Il est de notre devoir de poser des dates sur notre calendrier. On a une seconde saison à entreprendre derrière, il faut arriver à tout faire tenir."