Reprise d'OM-Lille, interrompu 35 minutes après l'explosion d'un pétard à proximité des joueurs marseillais

Le match OM-LOSC a repris après environ 35 minutes d'interruption.
Le match OM-LOSC a repris après environ 35 minutes d'interruption. © AFP
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avec AFP , modifié à
Le match a été interrompu par l'arbitre après l'explosion d'un pétard à proximité des joueurs marseillais à la 59ème minute, vendredi lors de la 22ème journée de Ligue 1.

Le match Marseille-Lille, interrompu une trentaine de minutes par l'arbitre après l'explosion d'un pétard à proximité des joueurs marseillais à la 57e minute, a repris, vendredi dans le cadre de la 22e journée de Ligue 1.

Après une action de jeu sur le côté droit de l'attaque lilloise, un pétard a explosé près de Kevin Strootman et Jordan Amavi, juste sur la ligne de touche. L'arbitre assistant était également à proximité. L'arbitre Amaury Delerue a décidé de renvoyer les deux équipes aux vestiaires. Le speaker du stade a précisé que le match était arrêté "jusqu'à ce qu'une décision soit prise". Il a également rappelé l'interdiction de "tout jet de projectile sur la pelouse".

Le risque d'une interruption définitive. Le match a repris après environ 35 minutes. "On vous demande de ne jeter aucun pétard", a prévenu le speaker, au risque que la rencontre soit "arrêtée définitivement". "On arrête le jeu, et ensuite on fait une réunion de prise de décision avec le responsable de la sécurité civile et le patron de la sécurité du stade. Si on est en mesure d'assurer la sécurité du match, on reprend. Si on n'en est pas capable, on prendra la décision d'arrêter définitivement la rencontre", a dit sur Canal+ Alain Marseille, le délégué principal de la Ligue. Lille menait à ce moment 1-0.

Un match Metz-Lyon interrompu en 2016. L'OM risque une lourde sanction. En 2016, le match Metz-Lyon avait été interrompu pour de bon pour un pétard qui avait explosé près du gardien lyonnais, Anthony Lopes. Metz avait pris 3 points de pénalité, dont un avec sursis, en première instance, puis trois avec sursis en appel. La tribune concernée avait été fermée plusieurs matches et deux supporters condamnés en justice.