JO de Pékin : les familles des athlètes s’organisent pour suivre la compétition depuis la France

Jeaux olympiques hiver Pékin 2022
La 24e édition des Jeux olympiques d’hiver vient de commencer en Chine. (Illustration) © JADE GAO / AFP
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Arthur Pereira , modifié à
La 24e édition des Jeux olympiques d’hiver vient de commencer en Chine. Deux semaines d’épreuves où les nations du monde entier s’affrontent sur la neige et sur la glace. Une édition particulière où les spectateurs ne sont pas autorisés à suivre la compétition sur place. C’est donc uniquement derrière la télévision que les familles pourront suivre ces Jeux.

Proches et supporters privés de Jeux Olympiques, c’est la règle imposée par le gouvernement chinois. À cause de l’épidémie de coronavirus, les familles sont contraintes de suivre les épreuves derrière leurs écrans. Une interdiction de déplacement qui pousse une nouvelle fois les familles à s’organiser. Europe 1 est partie à leur rencontre.

"On va se regrouper avec les amis et la famille pour encourager, crier et peut-être pleurer"

À La Plagne, dans la station de ski des Alpes, la famille Ledeux a déjà tout prévu. "On va se regrouper avec les amis et la famille pour encourager, crier et peut-être pleurer", affirme Nelly, la mère de la skieuse freestyle, Tess Ledeux. Pour sa deuxième participation aux Jeux olympiques, l’athlète française espère décrocher une médaille et ainsi prendre sa revanche sur les Jeux de Pyeongchang, en 2018. Cette fois-ci, elle ne pourra pas compter sur ses proches, obligés de rester sur les terres natales. Privés de déplacements, c’est au restaurant familial qu’ils se donnent rendez-vous pour suivre tous ensemble les passages de Tess sur les pistes chinoises. "Trois écrans seront positionnés dans la grande salle du restaurant pour l’occasion", souligne la mère de la jeune skieuse.

"Je suis très déçu"

Plus au nord, à Morbier, dans le Jura, la famille Bescond, elle aussi est condamnée à rester en France. Christian, le père de la biathlète française, regrette de ne pas être aux côtés de sa fille. "Je suis dépité et très déçu de ne pas vivre ce moment avec Anaïs. Les Jeux olympiques, c’est un moment particulier, c’est l’apothéose pour un athlète", juge-t-il. Une situation encore plus difficile à vivre pour son père qui l’accompagne régulièrement à ses compétitions. D’ailleurs, à 34 ans, ces Jeux olympiques risquent d’être les derniers pour la biathlète française.  

Christian Bescond espère donc qu’elle réussira à rapporter une ou plusieurs médailles à la maison. Supporters et proches se sont déjà organisés pour prévoir un retour en fanfare à celle qui a déjà remporté trois médailles d’or lors des précédentes éditions des Jeux olympiques.