Incidents OM-OL : l'appel de Lyon jugé «irrecevable» par la Fédération française de football

Le match OM-OL, annulé le 29 octobre, se jouera le 6 décembre au Stade Vélodrome.
Le match OM-OL, annulé le 29 octobre, se jouera le 6 décembre au Stade Vélodrome. © Christophe SIMON / AFP
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avec AFP // Crédit photo :
La Fédération française de football a rejeté l'appel de l'Olympique Lyonnais qui contestait la décision prise par la Ligue de football professionnel de ne pas sanctionner Marseille après le caillassage des cars des Gones le 29 octobre. La Fédération a fait valoir que les clubs ne peuvent être responsables d'incidents ayant lieu à l'extérieur d'une enceinte sportive. 

La commission d'appel de la Fédération française de foot a rejeté l'appel de Lyon qui contestait la décision prise par la Ligue de football professionnel de ne pas sanctionner l'OM pour le caillassage des cars lyonnais le 29 octobre, a-t-on appris vendredi. La rencontre de championnat entre les deux équipes n'avait pas pu se jouer ce dimanche-là à Marseille, le car de l'équipe rhodanienne ayant été caillassé aux abords du stade Vélodrome et l'entraîneur de l'OL Fabio Grosso blessé à un œil après le jet d'un projectile contre le véhicule. Le match a été reporté au 6 décembre au Stade Vélodrome par la commission des compétitions de la LFP.

Les clubs ne peuvent être responsables d'incidents à l'extérieur d'une enceinte sportive

La Fédération a, comme la Ligue, fait valoir le principe selon lequel les clubs ne peuvent être responsables d'incidents ayant eu lieu à l'extérieur d'une enceinte sportive. À l'OM, la direction s'était ainsi toujours montrée plutôt confiante quant à l'issue du dossier. En s'appuyant sur les règlements de la LFP et la jurisprudence, le club marseillais se considérait "responsable de la réception des équipes adverses au stade et pas au-delà". Pour les dirigeants, il n'était "pas possible que l'OM soit tenu responsable d'incidents qui se sont déroulés à plusieurs centaines de mètres du Vélodrome".

 

Le club phocéen avait d'ailleurs noté que lors de la réunion de la commission des compétitions de la LFP, "même Lyon avait reconnu l'attitude exemplaire de l'OM" et de son président Pablo Longoria, qui avait rapidement condamné des actes "complètement inadmissibles". Avant la décision de la commission d'appel de la FFF, Lyon avait de son côté fustigé l'absence de décision de la LFP. "C'est une chose très grave de ne pas avoir pris une décision par rapport à cet événement", a déclaré vendredi l'entraîneur de l'OL Fabio Grosso, sur le visage duquel douze points de suture avaient été posés à la suite du caillassage du car lyonnais près du Vélodrome.