Coupe du monde des clubs FIFA 2025 : équipes, qualifications... Tout ce qu'il faut savoir sur la nouvelle compétition

Le 16 décembre 2022, alors que le mondial au Qatar battait son plein, le président de la FIFA, Gianni Infantino, annonçait le nouveau format de la coupe du monde des clubs qui prendrait vie dès l'édition 2025. Trois ans plus tard, le pari est tenu. Pour la 21ᵉ édition, c'est donc 32 équipes au lieu de 24, issues des meilleures équipes des six confédérations continentales, qui se disputeront aux États-Unis le titre de cette compétition 2.0 du 14 juin au 13 juillet. 

Le format reste simple, huit poules, quatre équipes, qui s'affronteront pour obtenir la première ou la seconde place du classement et ainsi accéder aux phases à éliminations directes, qui se disputeront sur un match sec. Chaque continent possède un nombre d'équipes pouvant participer : 

• Afrique - 4 équipes de la CAF

• Asie - 4 équipes de l'AFC

• Europe - 12 équipes de l'UEFA

• Amérique du Nord, Amérique centrale et Caraïbes - 4 équipes de la Concacaf

• Océanie - 1 équipe de l’OFC

• Amérique du Sud - 6 équipes de la CONMEBOL.

• Pays hôte - 1 équipe.

Comment se qualifier ? 

Pour participer à la coupe du monde des clubs, deux manières sont possibles. Pour la moitié d'entre eux, ils se sont déjà qualifiés en ayant remporté une coupe continentale. Ce qui signifie que toute équipe ayant récemment remporté la Ligue des champions de l'UEFA, la Ligue des champions de l'AFC, la Ligue des champions de la CAF, la Coupe des champions de la CONCACAF ou la Libertadores de la CONMEBOL sont d'ores et déjà qualifiées pour le mondial des clubs. 

Pour les équipes n'ayant pas remporté les coupes ci-dessus, ils dépendent donc de leurs coefficients. En l'occurrence, pour les clubs européens, le fameux coefficient UEFA. Un classement qui, en fonction des résultats positifs d'un club en coupe d'Europe, peut lui ouvrir les portes de la compétition. Une victoire remporte trois points, un match nul un point et une qualification dans un tour supplémentaire trois points. Plus il y a de points remportés, plus, il y a de chance de se qualifier. 

À noter que le pays hôte se voit attribuer une place automatique. Cette année, c'est l'Inter Miami de Lionel Messi qui a été choisi. 

Phase de groupes

Groupe A : Palmeiras (Brésil), Porto (Portugal), Al Ahly (Égypte), Inter Miami (États-Unis)

Groupe B : Paris Saint-Germain (France), Atletico Madrid (Espagne), Botafogo (Brésil), Seattle Sounders (USA)

Groupe C : Bayern Munich (Allemagne), Auckland City (Nouvelle-Zélande), Boca Juniors (Argentine), Benfica (Portugal)

Groupe D : Flamengo (Brésil), Espérance Sportive de Tunis (Tunisie), Chelsea (Angleterre), Club León (Mexique)

Groupe E : River Plate (Argentine), Urawa Red Diamonds (Japon), Monterrey (Mexique), Inter Milan (Italie)

Groupe F : Fluminense (Brésil), Borussia Dortmund (Allemagne), Ulsan HD (Rép. de Corée), Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud)

Groupe G : Manchester City (Angleterre), Wydad AC (Maroc), Al Ain (EAU), Juventus (Italie)

Groupe H : Real Madrid (Espagne), Al Hilal (Arabie Saoudite), Pachuca (Mexique), Salzbourg (Autriche)

Une compétition ambitieuse 

Pour la première fois, cette compétition suscite un intérêt de la part des fans, mais aussi des clubs. En effet, en raison du nombre d'équipes européennes présentes, certaines confrontations seront particulièrement attendues par les supporters qui pourront sentir dans ces matchs une atmosphère semblable aux rencontres de coupe d'Europe. 

Du côté des clubs, l'aspect financier a presque fait oublier les velléités de départ vis-à-vis du nouveau projet de la FIFA, qui en raison du nombre de matchs supplémentaires, notamment chez les équipes européennes, n'avait pas été très bien accueilli. En 2024, une plainte avait d'ailleurs été déposée devant la Commission européenne par la FIFPRO (le syndicat européen des joueurs associé aux ligues professionnelles) pour protester contre un calendrier jugé surchargé. 

Mais la FIFA a mis les bouchées doubles : pour la fédération sportive, cette compétition doit devenir un rendez-vous crucial chez les fans de football. À l'occasion du 75e Congrès de la FIFA, le président Infentino déclarait ceci : "Oui, la Coupe du monde des clubs est bel et bien une Coupe du monde. Il s’agit d’un événement historique, d’une grande première, qui rencontrera un immense succès."

Une machine à cash

Cette volonté de faire de l'événement "un immense succès" explique certainement les moyens colossaux dépensés par la FIFA. En tout, c'est un chèque d'un milliard d'euros que l'organisation créée en 1924 a déposé sur l'ensemble de la compétition. Une victoire dans la coupe du monde des clubs équivaudrait à remporter 115 millions d'euros, de quoi largement motiver clubs et joueurs.