Bernard Laporte : "On est excités, c’est un peu le début de la Coupe du monde !"

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Le XV de France saura lundi qui il devra affronter lors de la Coupe du monde à la maison, en 2023. Quelques heures avant ce moment crucial, Bernard Laporte, président de la Fédération Française de Rugby, était l'invité d'Europe 1.

Afrique du Sud, Nouvelle-Zélande, Angleterre ou Galles en poule, et ensuite ? Le XV de France saura lundi, à 12h30, le chemin à parcourir pour décrocher un premier sacre mondial à domicile en 2023, lors du tirage au sort de la Coupe du monde de rugby effectué à Paris. Au Palais Brongniart, en plein coeur de la capitale, l'enjeu dépassera le ballon ovale et les pronostics sur l'adversaire probable en quarts, ou encore le vainqueur final. Bernard Laporte, président de la Fédération Française de Rugby, était l'invité d'Europe 1.

"On doit se dire que l’on a l’équipe pour la gagner”

"On est excités, c’est un peu le début de la Coupe du monde ! Quand tu connais tes adversaires, c’est parti, et peu importe le tirage : si vous vous allez au bout, il faudra battre tout le monde. Il n’y a pas de vérité : grosse poule ou petite poule, ce n’est pas ça qui va déterminer si tu peux être champion du monde ou pas”, a d’abord réagi Bernard Laporte, avant de revenir sur la bonne période du XV de France, après plusieurs années de difficultés : “oui, ça va mieux, félicitations à tout le staff et aux joueurs pour cette année 2020. C’est rassurant, d’autant plus qu’il y a de la jeunesse."

Quant à l'objectif fixé à l’équipe de France, le président de la Fédé se veut ambitieux :  : “quand on est l’équipe de France, quand on s’engage dans une compétition, on est sur la ligne de départ : donc tu peux la gagner ! Il faut que l’on soit compétitif. On sait que cela ne tient à rien une finale, mais on doit se dire que l’on a l’équipe pour la gagner”.

“Le rugby professionnel est dans la difficulté"

En raison de la crise sanitaire, le rugby français, comme le football, est exsangue. Le mot “faillite” est même parfois murmuré dans certaines disciplines. Une situation qui inquiète Bernard Laporte, qui reconnaît que “le rugby professionnel est dans la difficulté. Quand vous n’avez que des dépenses et aucune recette… Il faut du monde dans les stades pour éviter des faillites car, à terme, certains clubs ne pourront pas tenir. La sécurité des Français est une priorité, on est tous d’accord là-dessus. Mais il peut y avoir des améliorations. On peut faire évoluer les jauges, par exemple, pour générer un peu de recettes pour les clubs ou les fédérations".