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Violences à Limoges : le maire LR Émile-Roger Lombertie souhaite une présence policière «permanente» pour lutter contre «le droit du trafic qui s'impose»

Europe 1 . 1 min

Au lendemain des scènes de violences à Limoges (Haute-Vienne), le maire des Républicains Émile-Roger Lombertie s'est plaint de bandes "organisées" et "équipées de mortiers et de cocktails Molotov" au micro d'Europe 1 Midi Week-end. Il souhaite des policiers "en nombre suffisant" pour lutter contre les trafiquants.

"Ils étaient équipés avec des mortiers d'artifice, ils avaient préparé des cocktails Molotov." Au lendemain des scènes de violence à Limoges (Haute-Vienne), le maire des Républicains Émile-Roger Lombertie était l'invité d'Europe 1 Midi week-end, ce dimanche 20 juillet, où il a fait état de "guet-apens" et de "car-jacking".

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"Ils ont brûlé la voiture d'une étudiante"

"Ils ont intercepté des voitures en se mettant devant. Et là sont sortis des individus cagoulés avec des barres de fer et des battes de baseball, qui ont tapé sur les voitures, ont cassé des pare-brise et cabossés les carrosseries. Ils ont réussi à brûler la voiture d'une étudiante. Les personnes que j'ai rencontrées ont vraiment eu le sentiment qu'on en voulait à leur vie", a-t-il raconté.

L'édile s'est dit "persuadé" que "les bornes appartiennent aux trafiquants et aux idéologues de tous bords". Il a également qualifié les jeunes agresseurs de "soldats perdus de la République".

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"Il faut absolument que nous mettions de la police en permanence. Je l'ai demandé au ministre de l'Intérieur à plusieurs reprises. Il faut que nous puissions travailler à la fois dans la sécurité, mais il y a aussi quelque chose qui est indispensable, c'est de travailler à la prévention et d'accompagner les familles qui sont en souffrance par rapport à l'éducation de leurs enfants", a-t-il déploré.

Un couvre-feu jugé inutile

Alors que la présence des CRS a calmé la situation, l'élu a estimé qu'il fallait avant tout "des policiers en nombre suffisant" pour que les trafiquants "n'aient pas la tentation de montrer quel est leur territoire". Des lieux où "il y a des entrepreneurs et des artisans qui ne peuvent pas travailler l'après-midi dans ces quartiers".

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Émile-Roger Lombertie a également jugé qu'une mesure de couvre-feu était inefficace. "Nous en avons un, mais lorsqu'il y a 150 jeunes face à 20 policiers, c'est réglé. Ce sont les limites des bonnes idées", a-t-il conclu.