Un an après le drame, l’université Paris-Dauphine rend hommage à Philippine
Un an après le meurtre de Philippine, 19 ans, tuée au bois de Boulogne, l’émotion reste intacte. Étudiants, enseignants et proches se sont rassemblés, ce lundi 22 septembre, à l’université Paris-Dauphine pour un hommage marqué par les mots poignants de sa mère.
Un an et deux jours après le meurtre de Philippine, 19 ans, la douleur est toujours vive. Dans la matinée du lundi 22 septembre, l’université Paris-Dauphine, où la jeune femme étudiait, a organisé un hommage pour honorer sa mémoire. Étudiants, enseignants et responsables de l’établissement se sont rassemblés devant la stèle dédiée à Philippine, installée dans l’enceinte de l’université.
Le moment le plus marquant de la cérémonie a sans doute été la prise de parole de la mère de la jeune femme. Face à une assistance émue, elle a invité les étudiants à se souvenir de sa fille, mais aussi à s’inspirer de sa joie de vivre et de son sérieux dans le travail.
"On n'oublie pas Philippine, on ne veut plus jamais qu'une jeune fille meurt tuée par un homme déjà connu comme étant dangereux. Philippine restera toujours dans nos mémoires, pour toujours", a confié avec émotion Marie-Lise Guiban, étudiante en master et représentante du syndicat Uni.
Des notes de piano et de violon ont résonné
Ne jamais oublier Philippine, c'est aussi le souhait de Jeanne, encore très choquée par le meurtre de la jeune femme. "Elle avait mon âge, elle aurait pu être mon amie. Je suis ici pour montrer qu'on est là et que la génération d'après sera encore là. On ne lâchera pas", insiste-t-elle.
Dans les couloirs de l'université Paris-Dauphine, des affiches portant l’inscription "Justice pour Philippine" sont toujours placardées à certains endroits. Car à Paris-Dauphine, difficile d'oublier ce drame, surtout pour Emeric qui passe quotidiennement devant les lieux du meurtre pour se rendre en cours.
"C'est très compliqué de venir tous les jours en voyant l'endroit. Juste le fait de repasser devant et de se souvenir de ça", reconnait-il. D'autres étudiants ont même confié avoir changé leur trajet depuis le drame pour se rendre à l'université. Le président de l’université a lui aussi pris la parole, rappelant combien ce drame avait marqué la communauté étudiante. Pour clore la cérémonie, des notes de piano et de violon ont résonné.