Publicité
Publicité

Une liste de «génocidaires à boycotter» : l'enseignant accusé d'antisémitisme suspendu par l'université Lyon 2

Europe1 .fr - Mis à jour le . 1 min
Université Lyon 2
Université Lyon 2 © Matthieu Delaty / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Un professeur d'histoire de l'université Lyon 2 est accusé d'antisémitisme après avoir publié sur ses réseaux sociaux une liste de 20 personnalités, qualifiées de "génocidaires à boycotter", et un visuel reprenant des clichés antisémites. L'établissement annonce ce mercredi que l'enseignant a été suspendu à titre conservatoire.

L'université Lumière Lyon 2 a suspendu à titre conservatoire le professeur d'histoire Julien Théry, pointé du doigt par la Licra, la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme, après avoir publié sur ses réseaux sociaux une liste de noms de 20 personnalités considérées comme des "génocidaires à boycotter", et un visuel reprenant des clichés antisémites.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Parmi les célébrités citées figurent de nombreuses personnalités de confession juive, à l'image de Yonathan Arfi, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), de l'acteur et réalisateur Yvan Attal ou de l'animateur Arthur Essebag.

"La teneur des propos et du visuel incompatible avec les valeurs de la République"

Un signalement a été fait auprès du procureur de la République de Lyon le 25 novembre dernier, indique l'établissement dans un communiqué. "De nouveaux éléments conduisent l’université Lumière Lyon 2 à prendre une mesure de suspension à titre conservatoire à l’encontre du professeur Julien Théry. En effet, la teneur des propos et du visuel que celui-ci a postés sur les réseaux sociaux n’est pas compatible avec les valeurs de la République et de l’université", est-il écrit.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

L'enseignant-chercheur est mis en retrait, "dans l'attente d'une décision de la section disciplinaire compétente" qui sera saisie "dans les plus brefs délais par la présidente de l'université".