Terrorisme : le christianisme reste la cible privilégiée des djihadistes, souligne une note de la DGSI
Selon une nouvelle note des services de renseignements, les chrétiens restent la cible privilégiée des djihadistes en France. Plusieurs attentats contre des lieux de cultes ou contre des croyants ont été déjoué ces derniers mois, dans un pays marqué par plusieurs attaques du même type, notamment avec l'assassinat du père Hamel en 2016.
C'est une révélation : selon une note de la DGSI, les chrétiens restent la cible privilégiées des terroristes islamistes. La note, dévoilée dans le journal Le Figaro, décrit une stratégie assumée attiser les tensions : frapper des chrétiens souvent qualifiés de croisés. Car les djihadistes refusent tout dialogue religieux et misent sur la division.
Ils appellent leurs partisans à s’en prendre aux églises, aux prêtres, aux fidèles et plus largement à tous les symboles du christianisme. En France, les projets déjoués se multiplient depuis vingt ans, comme à Béziers en 2021, où une jeune femme préparait une attaque contre une église de son quartier.
Un marqueur central de l'idéologie terroriste
Les services rappellent aussi les nombreux passages à l’acte en France ces dernières années, à l'instar de l'assassinat du père Hamel en 2016 à Saint-Étienne-du-Rouvray, des cinq morts du marché de Noël de Strasbourg en 2018, des trois victimes de la basilique de Nice en 2020, ou encore, en septembre dernier, avec le meurtre à Lyon visant un fidèle Irakien en fauteuil roulant.
La note insiste sur un point préoccupant : la cible chrétienne reste un marqueur central de l’idéologie terroriste. Une menace à surveiller de très près.