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13-Novembre : dix ans après les attentats de Paris, la ville belge de Molenbeek toujours autant gangrénée par l'islamisme radical

Maximilien Carlier (à Molenbeek) - Mis à jour le . 1 min

Près d'une décennie après les attentats du 13-Novembre, à Molenbeek, petite ville de la banlieue de Bruxelles, rien n'a changé. La commune d'où venaient notamment les frères Abdeslam qui ont participé aux attaques, est toujours confrontée à l'islamisme radical de certains de ses habitants. Et désormais, les riverains font aussi face à l'explosion du trafic de drogue dans les rues de la ville.

Il y a 10 ans, les attentats de Paris marquaient durablement les esprits. Près du Stade de France, sur les terrasses de certains restaurants ou dans le Bataclan, les Français ont été pris pour cible par plusieurs commandos terroristes. Près de 130 personnes ont perdu la vie et plus de 400 autres ont été blessées. 

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Parmi les participants des attentats, Salah Abdeslam, seul survivant du commando, avait été arrêté à Molenbeek en Belgique, une ville de la banlieue de Bruxelles connue pour avoir accueillis de nombreux islamistes radicalisés. Mais une décennie plus tard, rien n’a changé à Molenbeek.

Des radicalistes islamistes encore présents

En se promenant dans les rues de la commune, on trouve une dizaine de boutiques vendant des voiles et tuniques. Un voile que porte une grande majorité de femmes croisées ici. Dans le quartier, le communautarisme règne raconte Monique, avec encore, selon cette surveillante scolaire, une poignée d’islamistes radicaux. 

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"Il y en a quelques-uns qui sont un peu radicalisés, qui se font embobiner, des jeunes qui ne trouvent pas de travail, qui se sentent discriminés et qui pensent que tout le monde est raciste", confie-t-elle au micro d'Europe 1. 

Explosion du trafic de drogue

Un peu plus loin, un petit immeuble en briques rouges. À son pied, un centre social qui propose une soirée consacrée à la Palestine mais avant c’était le bar des frères Abdeslam. Sur fond d’alcool et de cannabis, c’est ici que les terroristes ont préparé les pires attentats jamais commis en France. Un lieu toujours aussi sinistre pour les habitants. 

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"On n’a pas cru que c'était quelqu’un du quartier qui avait fait ça", confie une riveraine. "Personne n'a envie d'y penser. Rien que d'en parler, ça me donne la chair de poule encore 10 ans après", poursuit-elle, avant d'ajouter que désormais, "le quartier est aussi confronté au trafic de drogue". 

Les fusillades sont de plus en plus nombreuses et les points de deal visibles en pleine rue. Des choses que les habitants ne voyaient pas il y a 10 ans.