Refus d’obtempérer à Lille : «Il faut prendre la mesure du protoxyde d’azote, c’est une drogue», insiste Benoît Aristidou, délégué Un1té Police
Après un nouveau refus d'obtempérer qui semble impliquer du protoxyde d'azote, Benoît Aristidou, délégué syndical Un1té Police à Roubaix, estime dans "Eliot Deval et vous", qu'il est temps pour l'Etat de prendre la mesure de "cette drogue" qui a tendance à se démocratiser chez les jeunes.
Un nouveau drame qui implique le protoxyde d'azote ? Samedi, peu avant 5h du matin, un étudiant de 19 ans a été percuté par un chauffard qui fuyait les forces de l'ordre. Si l'enquête est toujours en cours, il y a une "grosse suspicion" que le chauffard est pris du protoxyde d'azote avant de faucher sa victime.
"Juste des contraventions"
"Clairement, aujourd'hui il n'y a aucune réaction politique ou réaction en tout cas gouvernementale qui est prise pour le protoxyde d'azote, puisque c'est juste des arrêtés municipaux, qui sont juste des contraventions", réagit dans Eliot Deval et vous Benoît Aristidou, délégué syndical Un1té Police à Roubaix.
"C'est quelque chose qui est extrêmement dur à prouver, puisque ça n'arrête pas longtemps dans le sang et que les analyses ne nous permettent pas après en toxicologie de réellement savoir si la personne avait consommé du protoxyde d'azote et même quand on les prend sur le fil finalement c'est juste une contravention donc c'est quelque chose de super compliqué."
Face à un gaz qui a tendance à se démocratiser au volant, notamment chez les jeunes, "il faut prendre absolument la mesure de cette drogue, parce que c'est une drogue, qui fait un effet ravageur sur le cerveau (à peu près les mêmes effets que la cocaïne avec un laps de temps beaucoup plus réduit)."