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Elise Denjean, édité par Ugo Pascolo , modifié à
Venu des États-Unis, le cashback permet de récupérer une commission après chaque achat dans une enseigne partenaire. Une pratique qui se démocratise dans l'hexagone : un Français sur quatre l'a déjà utilisé selon un site spécialisé. Les amateurs parviennent à gagner en moyenne 150 euros par an.

C'est le premier week-end des soldes d'hiver 2022. Et si vous cédez à la tentation en boutique ou sur Internet, sachez qu'il est possible de gagner de l'argent en le dépensant. Ça s'appelle le cashback. Un service né aux États-Unis il y a plusieurs années déjà et qui permet de récupérer une commission à chaque achat dans une enseigne partenaire. Et depuis quelques mois, la pratique se démocratise en France. Avec le boom du commerce en ligne, le cashback recrute en effet sans cesse de nouveaux adeptes.

150 euros par an

Des enseignes partenaires d'abord, qui ont pour la plupart pignon sur rue, mais aussi des amateurs de bonnes affaires qui parviennent en moyenne à gagner 150 euros par an. Une somme non négligeable qui explique au moins en partie pourquoi Poupeo enregistre pour la deuxième année consécutive une croissance de 40%. Mais selon ses estimations, seul un Français sur quatre a déjà profité du cashback. 

Alors les entreprises spécialisées misent tout sur leur système de parrainage. "Le bouche-à-oreille est essentiel pour ce type de services", explique Thomas Sauzedde, directeur général de Poulpeo. "Les gens se disent que ce n'est pas possible, qu'il y a forcément une arnaque, que ça doit être compliqué à utiliser... Quoi de mieux que ce soit un proche qui vous accompagne ? Un peu comme cela se faisait il y a cinq ou dix ans avec les premiers achats en ligne."

Vers un développement directement en magasin

Autre enjeu pour les spécialistes du cashback, comme iGraal, le leader du marché ou Joko, développer la pratique directement en magasin. Ça a déjà commencé dans la grande distribution et ça pourrait s'étendre, même chez les petits commerçants.