Propos antisémites tenus par une réfugiée gazaouie : François-Xavier Bellamy dénonce l'absence de réaction de la gauche
Depuis quelques jours, les propos antisémites d'une étudiante gazaouie, récemment réfugiée en France, font polémique. Pour François-Xavier Bellamy, vice-président des Républicains et invité d’Europe 1 ce samedi, "on ne peut pas considérer une militante comme automatiquement réfugiée". Le député européen dénonce également l'absence de réaction de la gauche.
La polémique ne retombe pas. Début juillet, une étudiante palestinienne de 25 ans est arrivée en France dans le cadre d’un programme boursier. Cette dernière a ensuite été acceptée à Sciences Po Lille pour la rentrée prochaine. Mais très vite, des propos ouvertement antisémites tenus sur ses réseaux sociaux, faisant notamment référence à Hitler, ont été découverts. Cette jeune réfugiée a notamment relayé des messages pro-Hamas. De quoi faire réagir le gouvernement ainsi que Sciences Po Lille qui a finalement décidé d’annuler son inscription.
Pour François-Xavier Bellamy, vice-président des Républicains et invité d’Europe 1 ce samedi, "Israël est confronté, depuis des années maintenant, à une menace existentielle, celle du terrorisme islamiste". "Et cette menace touche aussi notre pays. Ceux qui ne veulent pas le voir prennent le risque de mettre en danger demain les pays européens et singulièrement la France", ajoute-t-il.
"C’est une folie"
Face à cela, le député européen se demande comment les propos de cette étudiante gazaouie ont-ils pu échapper aux autorités françaises, alors que c'est le Quai d'Orsay lui-même qui lui a accordé un visa étudiant. "Ces informations étaient publiques. Il s’agissait des publications de cette étudiante. Et donc, il suffisait d’aller faire un tour sur le compte qu’elle alimentait sur les réseaux sociaux pour comprendre la véritable nature de l’idéologie qui l’a pilotée", déplore-t-il au micro d’Europe 1.
François-Xavier Bellamy a notamment réagi au statut de réfugié que peut bénéficier cette étudiante palestinienne, lui permettant de toucher une aide au logement. Par ailleurs, en tant que boursière, elle perçoit 900 nets par mois, payés par le contribuable français. "C’est une folie, n’ayons pas peur de dire les choses simplement", s’indigne le vice-président des Républicains.
La gauche, sans réaction
Pour lui, "on ne peut pas considérer une militante, une activiste de la haine, comme automatiquement réfugiée". "C’est de cette folie qu’il faut sortir. Il faut que l’attribution de ce statut reste une décision personnelle, une décision politique, décidée par ceux qui ont pour charge de représenter les Français et qu’il n’y ait pas d’automaticité de ce statut. Parce que c’est cette automaticité qui nous conduit à cette folie", insiste François-Xavier Bellamy.
Mais le député européen s’indigne également de l’absence de réaction d’une certaine partie de la classe politique, notamment "la gauche qui se dit antifasciste et qui a prétendu pendant des années lutter contre le nazisme". "Depuis que les publications de cette étudiante ont été révélées, on n’a pas entendu cette gauche dire que le retour du fascisme nous menaçait et qu’il y avait des militants nazis qui étaient en train de s'infiltrer en France. On ne les a pas entendus et ça me paraît tellement révélateur d’un double standard dévastateur", conclut-il.