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Propos antisémites tenus par une réfugiée gazaouie : l'expulsion de l'étudiante pourrait prendre plusieurs semaines

Europe 1 avec Jean-Baptiste Marty - Mis à jour le . 1 min

Depuis quelques jours, les propos antisémites d'une étudiante gazaouie, récemment réfugiée à Lille, font polémique. Alors que le Quai d'Orsay estime qu'elle a vocation à quitter le territoire national dès que possible, cette jeune femme de 25 ans pourrait rester en France encore plusieurs semaines.

La polémique ne retombe pas au lendemain des révélations sur les propos antisémites d’une étudiante gazaouie réfugiée en France, à Lille. Le gouvernement condamne unanimement, notamment le ministère des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. C’est pourtant lui qui est à l’origine de l’octroi du visa étudiant de cette jeune femme de 25 ans.

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Dans un mail qu’Europe 1 a pu consulter, le Quai d’Orsay estime que l’étudiante palestinienne a vocation à quitter le territoire national dès que possible. Mais cela s’annonce plus complexe que cela. Alors, que va-t-il concrètement se passer maintenant ?

900 euros nets par mois

Dans l’immédiat, elle ne partira pas et sera toujours présente en France dans les prochains jours pour plusieurs raisons. D’abord, elle peut prétendre au statut de réfugié accordé par l'Ofpra, l’office de protection des réfugiés, car tout Gazaoui arrivant en France peut bénéficier de ce statut en raison de sa nationalité. Et c'est son cas puisqu’elle dispose d’une carte d’identité palestinienne. 

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Conséquence, elle ne peut pas être expulsée le temps de la demande, une démarche qui peut prendre plusieurs semaines. En attendant, cette étudiante va continuer de percevoir sa bourse accordée par le consulat de France à Jérusalem puisque le Quai d’Orsay lui a délivré un visa étudiant. Et tant que ce dernier n’est pas retiré, elle touchera environ 900 euros nets par mois, financés par les contribuables français, sans compter les aides prévues pour les réfugiés comme l’aide au logement.

Et si son inscription à Sciences Po Lille a été annulée, rien ne l’empêchera de faire sa rentrée dans un autre établissement.