Pourquoi les épisodes de fortes chaleurs de septembre sont plus supportables qu'en été

Canicule Paris
Les températures dépassent encore cette semaine les 35°C un peu partout en France. © CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP
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Virginie Salmen édité par Léa Leostic
La France traverse depuis dimanche un épisode de chaleur "remarquable" selon Météo France avec, par exemple, 34°C enregistrés à Paris. Pourtant, la sensation est bien moins désagréable qu’en été, grâce notamment aux baisses de température la nuit et aux journées plus courtes.

L’été n’est pas encore fini ! Les températures dépassent encore cette semaine les 35°C un peu partout en France. La dernière fois qu'un tel pic de chaleur avait été atteint dans la capitale au mois de septembre, c'était en 1911, où 35.6°C avaient été enregistrés au parc Montsouris le 9 septembre.

Des journées plus courtes et des nuits plus fraîches 

Néanmoins, ces fortes chaleurs tardives sont différentes de celles de l'été. "La différence avec une canicule que l’on peut vivre en plein été, c’est surtout la longueur des journées qui est beaucoup plus courte. Le soleil n’a pas le temps de chauffer autant, donc les maisons et les appartements n’accumulent pas autant de chaleur que pendant l’été. Ça joue énormément sur la différence de sensation", explique Frédéric Nathan, prévisionniste à Météo France, à Europe 1.

"Les nuits sont plus longues donc ça permet aussi une meilleure récupération. Quand on passe en vigilance canicule, on prend toujours en compte les températures de nuit, puisque le plus dur pour les organismes, c’est la récupération. Quand on ne peut pas récupérer la nuit, quand on ne descend pas en-dessous de 22 degrés, c’est pratiquement insupportable. Ce n’est pas le cas au mois de septembre, où les températures descendent généralement en-dessous de 20 degrés, à part peut-être dans les grandes métropoles", conclue-t-il.