Douze départements ont été placés en vigilance rouge canicule et 25 autres sont en vigilance orange. 1:16
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Geoffrey Branger
La France traverse une intense et précoce vague de chaleur. Douze départements ont été placés en vigilance rouge canicule et 25 autres sont en vigilance orange a fait savoir Météo France dans son point jeudi 16 juin. Les 40 degrés seront fréquemment atteints, voire dépassés ce vendredi. Une chaleur insoutenable qui fait tourner la France au ralenti et qui peut coûter très cher.

Douze départements ont été placés en vigilance rouge canicule et 25 autres sont en vigilance orange. Les départements placés en vigilance rouge sont : le Tarn, la Haute-Garonne, le Gers, le Tarn-et-Garonne, le Lot-et-Garonne, les Landes, la Gironde, la Charente, la Charente-Maritime, les Deux-Sèvres, la Vienne et la Vendée. Les 40 degrés seront fréquemment atteints dans ces départements. Cette chaleur insoutenable, qui fait tourner la France au ralenti, a de lourdes conséquences économiques. 

Un impact sanitaire qui coûte cher

Les dernières vagues de canicule de 2015 à 2020 auraient coûté entre 22 et 37 milliards d'euros, selon une étude de Santé publique France. Entre le ralentissement de l'activité économique, notamment dans le bâtiment, l'annulation d'événements, les incendies ou encore les pertes de récoltes, ce sont des milliards qui partent en fumée. Mais selon Olivier Chanel, directeur de recherche au CNRS et co-auteur de l'étude, c'est surtout l'impact sanitaire de ces vagues de chaleur qui coûte le plus cher.

"Il y a des impacts sur la mortalité avec une mortalité prématurée. Et il y a donc des impacts sur le système hospitalier puisqu'il y a plus de cas de consultations SOS Médecins, plus de cas de consultations aux urgences, plus d'hospitalisations. Enfin, il y a des pertes économiques qui sont associées aux pertes de bien-être", explique-t-il sur Europe 1. 

Alors, s'il est encore trop tôt pour chiffrer le coût des canicules qui ont touché la France depuis un an, il est évident pour tous les spécialistes que ces séquences de chaleur vont s'intensifier dans les années qui viennent et donc coûter de plus en plus cher.