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Policier de la BAC roué de coups : «Il faut que la peur change de camp, on n’en peut plus», lance Christophe Bordet

Ugo Pascolo . 1 min

Christophe Bordet pousse un coup de gueule dans "Eliot Deval et vous". Le journaliste d'Europe 1 réagit au passage à tabac d'un policier à Tourcoing. Pour lui, "il faut une fois pour toutes que la peur change de camp". Il précise qu'il prend la parole en tant que citoyen, et non en tant que journaliste.

Une impression de déjà-vu. Jeudi soir, un policier de la brigade anti-criminalité (BAC) a été passé à tabac à Tourcoing, dans le Nord, alors qu'il intervenait pour une simple affaire de vol de trottinette. Une scène qui n'est malheureusement pas nouvelle pour Christophe Bordet, journaliste à Europe 1, que les auditeurs connaissent pour sa chronique immo du week-end

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"J'ai l'impression qu'on redit la même chose tous les quatre matins"

"J'ai l'impression qu'on redit la même chose tous les quatre matins. C'est-à-dire que tous les 4 matins on a des policiers ou des gendarmes qui sont agressés violemment et au final ce sont les agresseurs finalement qui sont dans l'impunité la plus totale. Moi quand je regarde les images, c'est un choc absolu", lâche-t-il avant de pousser un coup de gueule. 

"C'est assez terrible parce qu'on sent qu'il est pris au piège et en même temps on voit qu'il ne fait pas grand chose non plus pour se défendre parce que s'il se défend il peut y avoir un drame. Et s'il y a un drâme qu'est-ce qui va se passer ? Il va être tout de suite suspendu, il va y avoir une enquête de la police des polices [IGPN, ndlr] et puis peut-être même qu'il va aller en justice et que sa carrière sera terminée..."

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"Il faut une fois pour toutes, je le dis en tant que citoyen, il faut que la peur change de camp. On n'en peut plus !"