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«On doit tout faire pour réarmer notre pays», affirme Aurore Bergé

Ugo Pascolo . 1 min

Invitée du "Grand Rendez-vous", la ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, Aurore Bergé, est revenue sur l'instauration du service militaire volontaire et la sortie polémique du chef d'état-major des armées, Fabien Mandon.

Un pas de plus pour se préparer à la guerre ? En déplacement en Isère, le chef de l'État a annoncé ce jeudi le lancement d’un service militaire volontaire de 10 mois. Ouvert aux jeunes Français majeurs, celui-ci débutera l’été prochain pour 3.000 jeunes sélectionnés, avec l’objectif affiché de 50.000 volontaires par an d'ici 2035.

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Une décision pour éduquer les jeunes ou pour se préparer à la guerre ? "Je pense que c'est les deux, si on est lucide", répond dans le Grand Rendez-vous Europe 1/CNews/Les Echos Aurore Bergé. "Je pense que ça restaurera un lien entre la jeunesse et la nation. Je pense que c'est quand même absolument essentiel. Comment on réarme ce lien entre les Français et la nation et singulièrement avec la jeunesse française et comment aussi on assume de se préparer à un monde qui est quand même beaucoup plus dangereux avec des risques aussi qui ont muté, des risques de guerre hybride, la question cyber. Et là-dessus, il faut évidemment s'y préparer."

"Je sais qu'il y a eu un certain nombre de déclarations. Parfois, elles ont choqué", ajoute la ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, en évoquant la sortie du chef d'état-major des armées, Fabien Mandon, qui avait fait polémique.

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"Mais en fait, elles sont faites pour choquer.  [...] Il faut un moment aussi se préparer dans notre pays à l'idée qu'il y a eu le retour de la guerre sur le continent européen, qu'on doit tout faire pour réarmer notre pays."