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«Accepter de perdre nos enfants» : les propos alarmistes du chef d'état-major des armées font polémique

Mayalène Trémolet - Mis à jour le . 1 min
Le chef d'état-major des armées a alerté les Français sur un éventuel conflit face à la Russie.
Le chef d'état-major des armées a alerté les Français sur un éventuel conflit face à la Russie. © Ludovic MARIN / AFP

Cette semaine, le chef d'état-major des armées, Fabien Mandon, a déclaré lors du salon des maires que la France devait se préparer à un conflit avec la Russie, et que les Français doivent "accepter de perdre nos enfants" dans la guerre. Des propos qui ont suscité l'indignation de la classe politique.

Les Français doivent se préparer à "accepter de perdre nos enfants" dans la guerre à venir : tels sont les mots du chef d'état-major des armées, Fabien Mandon, qui a déclaré cette semaine qu'un conflit armé se profilait pour la France. A gauche comme à droite, l'indignation s'est éprise de la classe politique française.

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"Il est important que notre Nation soit lucide et unie"

A commencer par Sébastien Chenu, le porte-parole du Rassemblement national, qui a affiché sa totale désapprobation. Même son de cloche du côté de La France insoumise. Sur ses réseaux sociaux, Jean-Luc Mélenchon se questionne : "où est passé le président Macron, pourquoi permet-il cela ?"

En soutien à Fabien Mandon, la ministre des Armées Catherine Vautrin dénonce ce jeudi soir des "petites phrases" sorties de leur contexte. "Bien sûr, nous devons entraîner nos armées. Il est important que notre Nation soit à la fois lucide et unie. Il n'y a pas de place pour la polémique", a-t-elle commenté.

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De son côté, le porte-parole du chef d'état-major des armées évoque dans un point presse un simple rappel de la part du plus haut gradé de l'armée. "Subir une guerre de haute intensité, ça veut dire envisager des pertes. C'est entre 200 et 1.000 morts par jour", a-t-il expliqué.

"Un pays qui n'est pas prêt à connaître ça, c'est un pays qui est faible. Et s'agissant du terme 'enfant', ce sont les enfants de la Nation, les armées sont les enfants de la Nation", ajoute-t-il. Seul le président de la République a la prérogative d'engager de manière effective les armées françaises à la condition d'en référer au Parlement.