NDDL : rassemblement d'opposants à l'ex-projet d'aéroport devant la préfecture

Les opposants à Notre-Dame-des-Landes veulent gérer les terres de la ZAD.
Les opposants à Notre-Dame-des-Landes veulent gérer les terres de la ZAD. © JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP
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avec AFP , modifié à
Environ 300 opposants à l'ancien projet d'aéroport se sont rendus devant la préfecture de Nantes, lundi, pour demander une gestion collective des terres de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.

Quelques centaines d'opposants à l'ex-projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, en Loire-Atlantique, se sont rassemblés lundi devant la préfecture à Nantes pour réaffirmer leur souhait d'une gestion collective des terres de la ZAD, au moment où se tenait le premier comité de pilotage sur l'avenir agricole du territoire.

"Larzac 2018". Environ 300 opposants, dont beaucoup d'occupants de la ZAD, ont pris place à la mi-journée sur un rond-point devant la préfecture pour un pique-nique militant, accompagnés d'une quinzaine de tracteurs et de quelques animaux de ferme. Les manifestants, réunis à l'appel d'une partie seulement des composantes du mouvement anti-aéroport et des zadistes, ont notamment déployé une grande banderole proclamant "La gestion des terres à ceux qui l'ont défendue - Larzac 2018", aux abords de la préfecture, dont les accès étaient protégés par un important dispositif policier et des barrières anti-émeutes.

Les zadistes "ouverts au dialogue". "On est là pour présenter une nouvelle voie et expliquer notre projet, ce qu'on porte en commun pour ce territoire et montrer combien nous sommes ouverts au dialogue et à la réflexion avec les institutions pour trouver des cadres qui nous permettent de penser l'avenir de la ZAD et continuer à y faire ce qu'on y élabore depuis des années", a expliqué une zadiste. Certaines composantes du mouvement anti-NDDL - la Confédération paysanne et l'Adeca, association d'agriculteurs "historiques" ayant refusé de quitter leurs terres - entendaient rappeler cette volonté de prise en charge des quelque 1.650 hectares de l'ex-emprise aéroportuaire lors du comité de pilotage.