Mort de Jean Pormanove : la plateforme Kick s'engage «pleinement à coopérer» avec la France
Dans un communiqué publié ce mercredi, la plateforme australienne Kick dit s'engager à "coopérer avec les autorités compétentes dans le cadre de toute enquête en cours", dix jours après la mort en direct du streameur Jean Pormanove.
Presque 10 jours après la mort du streameur Jean Pormanove, la bataille entre le gouvernement français et la plateforme australienne Kick, sur laquelle étaient diffusés les lives du streameur et de ses comparses, prend un nouveau tournant.
Ce mercredi, le concurrent de Twitch a annoncé coopérer avec les autorités françaises pour faire toute la lumière sur le décès du quadragénaire. "Nous nous engageons pleinement à coopérer avec les autorités compétentes dans le cadre de toute enquête en cours", a assuré Kick dans un communiqué.
Une mort en direct
"Nous examinons actuellement cette affaire, notamment en partenariat avec nos conseillers juridiques", précise le communiqué. Jean Pormanove, de son vrai nom Raphaël Graven, était régulièrement humilié et violenté par ses compagnons de vidéos pendant les directs sur la plateforme, devant des milliers de spectateurs. Mais, le 18 août dernier, alors qu'il était en direct depuis presque 300 heures, le streamer est décédé dans son sommeil.
Ce mardi, la ministre française déléguée au Numérique Clara Chappaz avait annoncé son intention d'attaquer en justice la plateforme Kick pour "manquement". Les procureurs français veulent notamment déterminer si Kick a diffusé "en connaissance de cause" des "vidéos d'atteintes volontaires à l'intégrité de la personne".