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Mort de Jean Pormanove : face au silence de l'Arcom, la classe politique ne décolère pas

Alexis Delafontaine . 1 min

Il y a une semaine, la mort en direct de ce streamer français, survenue sur la plateforme australienne Kick, avait choqué les internautes. Aujourd'hui, l'Arcom est au cœur de la tempête. Face à son inaction et ses excuses jugées bidons, des personnalités politiques sont bien décidés à ne rien lâcher.

C’est une mort tragique, survenue en direct, celle du streamer Jean Pormanove, torturé, martyrisé et séquestré pendant des semaines par les streamers Narutovie et Safine. Une torture qui durait depuis plus d’un an. Et ce qui choque aujourd’hui, c’est que l’Arcom, l’autorité en charge de la régulation des contenus audiovisuels en France, a été tenue au courant dès le début.

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Si l'autopsie du streamer décédé a écarté l'intervention d'un tiers, d'éventuelles poursuites pourraient tout de même être menées contre ses deux acolytes, qui le torturaient en direct sous les yeux de milliers d'internautes complices.

"Il faut supprimer l'Arcom"

La question repose également sur l'inaction du gendarme de l'audiovisuel, pourtant averti par plusieurs signalements. Une première fois le 15 décembre, puis le 10 février, et à nouveau ces dernières semaines... Les signalements à l'Arcom n'ont cessé de pleuvoir.

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Médias, internautes et associations, tous se sont mobilisés pour que l'autorité s'empare du dossier en vain. Le gendarme de l'audiovisuel dit ne pas avoir réussi à contacter le site Kick, un échec qui va jusqu'à la remise en cause de son utilité, selon le député UDR Bartolomé Lenoir. "Il faut supprimer l'Arcom. C'est une agence qui coûte très cher et ça, ça pose aussi question aux Français au moment où on leur demande de se serrer la ceinture", estime-t-il.

Une inaction qui pose question

Avec ses 350 salariés, comment l'Arcom a pu passer à côté d'une telle situation ? Le gendarme de l'audiovisuel a-t-il intentionnellement fermé les yeux ? C'est une hypothèse soutenue par Bartolomé Lenoir. "L'Arcom a été capable d'empêcher des millions de téléspectateurs de pouvoir regarder le programme qu'ils ont envie de regarder. Et de l'autre côté, elle n'a pas été capable de protéger un homme humilié alors même qu'elle en avait été saisie", s'agace-t-il.

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Face à la polémique, l'Arcom a été obligé de sortir du silence. Elle se dit incompétente car la plateforme de diffusion est australienne.