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CNews : contredite par l'Arcom, la neutralité de Reporters sans frontières remise en cause

Jacques Serais - Mis à jour le . 1 min
Reporters sans frontières a été contredite par l'Arcom elle-même sur les accusations de manque de pluralité sur Cnews
Reporters sans frontières a été contredite par l'Arcom elle-même sur les accusations de manque de pluralité sur Cnews AFP / © PHILIPPE LOPEZ / AFP

Ce jeudi soir, France 2 s'est vivement attaquée à Cnews. L'émission "Complément d'enquête" a appuyé son propos sur l'ONG Reporters sans frontières (RSF) mais dont le rapport a été contredit par l'Arcom. Plusieurs éléments qui viennent interroger la neutralité revendiquée de l'organisation.

Juste avant l'émission Complément d'enquête sur les coulisses de Cnews, l'ONG Reporters sans frontières dans la tourmente. En effet, l'Arcom, le gendarme de l'audiovisuel, a contredit leur expertise qui soutenait que la pluralité n'était pas respectée sur le canal 14 de la TNT.

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Selon les informations du Parisien, cela a contraint les équipes de France Télévisions à couper une partie de leur documentaire. De quoi interroger sur le discours de neutralité de l'organisation.

Une ONG qui prend position dans le débat politique

Reporters sans frontières est présidée par Pierre Haski, ancien journaliste de Libération et aujourd’hui éditorialiste à France Inter. Lors d’une table ronde en 2018, il reconnaissait notamment avoir participé à un programme financé par la fondation Open Society, créée par le milliardaire George Soros, connu pour ses positions situées à gauche de l’échiquier politique et son soutien actif aux politiques d’accueil des migrants en Europe. 

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"J’ai participé à une opération de surveillance du web qui était financée par la fondation Open Society, la fondation de Georges Soros, qui est basée à Londres", déclarait-il publiquement.

Un engagement semble-t-il partagé par plusieurs cadres de RSF. Thibaut Bruttin, directeur général de l’ONG, n’avait pas hésité à s’exprimer publiquement lors de l’entre-deux tours des dernières élections législatives.

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L’ARCOM dément les accusations contre CNews

"Marine Le Pen a dit à plusieurs reprises toute l’admiration qu’elle avait pour Orban. Parce que nous savons trop ce que signifie l’extrême droite en termes de libertés de la presse, parce que nous pensons que l’audiovisuel public ne doit pas être démantelé, signez la pétition de RSF", a-t-il déclaré il y a un peu plus d'un an.

Des prises de positions qui interrogent la capacité de RSF à incarner une autorité neutre dans le débat public. Et qui font réagir, y compris parmi ses fondateurs. Robert Ménard, maire de Béziers, qui participa à la création de RSF il y a 40 ans, résume sans détour : "RSF ? Une bande de gauchistes."

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Ce jeudi soir, avant la diffusion de Complément d’Enquête, le "gendarme" de l’audiovisuel a apporté un démenti formel aux accusations visant CNews. Selon l’ARCOM, le pluralisme des opinions est pleinement respecté sur la première chaîne d’information de France, contrairement aux mises en cause portées dans l’émission de France 2.