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Commission d'enquête sur l'audiovisuel public : le patron de l'Arcom défend France Télévisions et charge à nouveau CNews

Mayalène Trémolet - Mis à jour le . 1 min
Roch-Olivier Maistre était interrogé ce jeudi 11 décembre
Roch-Olivier Maistre était interrogé ce jeudi 11 décembre Ludovic MARIN / POOL / AFP / © Ludovic MARIN / POOL / AFP

Ce jeudi 11 décembre, Roch-Olivier Maistre, le patron de l'Arcom était auditionné lors de la commission d'enquête sur la neutralité, le fonctionnement et le financement de l'audiovisuel public. Dès les premières questions, le rapporteur de la commission Charles Alloncle (UDR) s'est interrogé sur les différentes échelles de sanctions relevées ces 15 dernières années.

Lors de la commission d'enquête sur la neutralité, le fonctionnement et le financement de l'audiovisuel public, ce jeudi 11 décembre, Olivier Schrameck, l'ancien président du CSA, l'ancêtre de l'Arcom, était auditionné tout comme son successeur, Roch-Olivier Maistre.
Ce dernier a surtout été contraint de répondre sur les différences de traitement entre l'audiovisuel public et l'audiovisuel privé. Dès les premières questions, le rapporteur de la commission Charles Alloncle (UDR) s'est interrogé sur les différentes échelles de sanctions relevées ces 15 dernières années. 

Roch-Olivier Maistre a défendu la neutralité de France Télévisions et de Radio France

"C8 et CNews ont subi près de 8 à 10 millions d'euros de sanctions pécuniaires quand l'audiovisuel public n'a pas eu un centime de sanctions", a déclaré Charles Alloncle. Sans s'expliquer sur cette marge colossale, Roch-Olivier Maistre a défendu la neutralité de France Télévisions et de Radio France. 
 
"C'est toute la différence entre un éditeur qui manque à ses obligations et un éditeur qui, globalement, respecte ses obligations", a rapporté Roch-Olivier Maistre. Après avoir, citations à l'appui, relevé plusieurs phrases choquantes prononcées sur le service public, Charles Alloncle a décidé de se lancer sur le sujet épineux des temps de parole. 
 

"Pourquoi est-ce que vous avez décidé de catégoriser Philippe de Villiers comme intervenant politique ?

"Pourquoi est-ce que vous avez décidé de catégoriser Philippe de Villiers comme intervenant politique ? Vous n'avez pas décidé de catégoriser M. Dupond-Moretti", a déploré Charles Alloncle
 
Là encore, Roch-Olivier Maistre s'abstient de répondre précisément sur le cas de l'ancien garde des Sceaux, mais confirme en revanche la classification de l'éditorialiste de CNews. "Je pense que c'est faire injure à Philippe de Villiers que de considérer qu'il est en dehors du débat politique", a-t-il déclaré. A leur tour, les députés présents prennent la parole majoritairement pour poser des questions à charge et dénoncer un traitement trop laxiste de l'Arcom face à CNews.