Lille métro 1:07
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Maximilien Carlier (à Lille), édité par Solène Leroux , modifié à
Depuis lundi, le masque n'est plus obligatoire dans les transports en commun. Il reste néanmoins recommandé dans les métros, bus, taxis, trains et avions. Si certains le gardent pour des raisons de santé, d'autres n'envisagent surtout pas de l'enlever pour des questions d'hygiène et de confort.

Le masque n'est plus obligatoire dans les transports en commun depuis lundi, une première depuis le début de la pandémie de Covid-19. Il reste néanmoins recommandé dans les métros, bus, taxis, trains et avions. Si certains le gardent pour des raisons de santé, d'autres n'envisagent surtout pas de l'enlever pour des questions d'hygiène, voire de confort. À la sortie d'une bouche de métro à Lille, Clément a les yeux rivés sur son smartphone et le masque sur le nez. Hors de question pour lui de l'enlever, car la mauvaise haleine et la transpiration le dégoûte.

"L'haleine, ce n'est pas trop ça"

"Se réveiller le matin, prendre le métro et avoir cette odeur dans le nez, ce n'est pas forcément très agréable, surtout aux heures de pointe", lâche-t-il au micro d'Europe 1. "On est parfois très proches des gens et de temps en temps l'haleine, ce n'est pas trop ça", poursuit-il. L'odeur de nourriture et de graillon dans le métro l'écœure également, raison de plus pour ne pas retirer le masque.

Le tabac froid et le mélange des parfums

À quelques mètres de là, Aglaé, est plus gênée par les effluves de parfums et la cigarette. "L'odeur du tabac froid me dérange énormément et je ne suis pas fumeuse", précise-t-elle. "Les parfums, il y en a que j'aime, d'autres non. Le problème, c'est quand ils sont tous mélangés, ça devient trop fort et ça me donne des nausées." Grâce au masque, "on ne sent rien ou presque rien et c'est bien mieux comme ça", insiste cette étudiante qui continue de se protéger aussi, car elle est allergique au pollen.