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Guillaume Dominguez, édité par Gauthier Delomez , modifié à
La levée de l'obligation de porter le masque dans les transports prévue à partir de lundi est accueillie différemment parmi les Français, entre soulagement et inquiétudes. Sur Europe 1, l'infectiologue Antoine Flahault estime que la fin de la mesure est "cohérente", mais il met en garde contre une possible remontée de l'épidémie de Covid-19.

Certains en rêvaient, d'autres le redoutaient. Le port du masque obligatoire dans les transports (train, métro, bus, avion...) va être levé à partir de lundi partout en France. Une fin d'application de la mesure qui intervient dans un contexte de grandes chaleurs dans le pays, mais tous les Français ne sont pas prêts de l'enlever aux heures de pointe. Beaucoup sont très frileux à l'idée de ne plus porter le masque du tout. "Je veux continuer à le porter tout le temps, pour juste me protéger un tout petit peu", dit l'un d'entre eux dimanche au micro d'Europe 1.

"Je préfère porter le masque dans les transports", "Moi, j'ai un petit peu la frousse. Du coup, je continue à le porter un certain temps", affirment deux autres usagers. "Je continuerai à porter le masque pendant les heures de pointe, il y a toujours un doute", enchérit une dernière voyageuse.

Encore plus de 30.000 contaminations par jour

Ce "doute" évoqué se traduit toujours par plus de 36.000 cas positifs au Covid-19 par jour. Il s'agit certes d'un chiffre en baisse depuis plusieurs mois, et en France, près de 80% de la population est totalement vaccinée. Pour les médecins, la levée du port obligatoire du masque dans les transports est plutôt logique, mais elle est soumise à conditions.

"C'est cohérent, mais ça peut remonter rapidement malheureusement, comme on le voit au Portugal mais aussi dans d'autres endroits comme aux États-Unis", rappelle l'infectiologue Antoine Flahault au micro d'Europe 1. "Il faut, à ce moment-là, être prêt à malheureusement réinstaurer ce type de mesures", affirme-t-il. Le retour du sourire dans les transports risque donc d'attendre encore un petit peu.