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Insécurité : un mort par balles à Rennes après plusieurs fusillades

Sandrine Prioul . 1 min
Insécurité : un mort par balles à Rennes après plusieurs fusillades
Insécurité : un mort par balles à Rennes après plusieurs fusillades © Damien MEYER / AFP

Rennes a vécu un week-end sous tension, marqué par plusieurs fusillades visant des points de deal à Villejean et au Blosne. Un homme de 25 ans a été retrouvé mort et une balle perdue a touché un appartement. Habitants excédés, peur du quotidien et sentiment d’impuissance dominent désormais ces quartiers.

La colère et la peur à Rennes après un week-end marqué par une série de fusillades. Des points de deal ont été pris pour cible dans le quartier de Villejean, vendredi puis samedi soir. Une balle perdue est même entrée dans un appartement. Des tirs ont aussi été entendus dans le quartier du Blosne. Un jeune homme de 25 ans a été retrouvé mort dans sa voiture. 

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Sur place, les habitants, exaspérés, constatent que la violence des narcotrafiquants ne connaît, décidément, aucune limite. Les vidéos d'échanges de tirs qui déchirent la nuit, vue plongeante sur cette dalles commerçantes deviennent presque rengaines. 

Ce 8 décembre, malgré un week-end sous haute tension, les guetteurs restaient fidèles au poste, de quoi agacer les passants. "Vous avez vu, c'est juste à côté de nous, ça tire deux soirs de suite, il y a un mort et le lendemain matin, le mec, ça le dérange pas, au vu de tout le monde, à traîner, à faire du deal", a déclaré un habitant de la commune rennaise à notre micro. 

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"Mais c'est un truc de dingue"

Entre colère et résignation, mais aussi incompréhension, ces scènes de violence sont devenues si ordinaires que les riverains adaptent même leur quotidien au risque de prendre une balle perdue. Comme cette retraitée déjà sortie du tabac pendant une fusillade il y a quelques mois.

"Je vois trois personnes toutes en noir courir. Je n'avais pas réalisé en fait que c'était les gars qui avaient tiré et qu'ils étaient devant moi. Et depuis, je me suis juré que plus jamais mes petits-enfants n'iraient sur la dalle. C'est bon, on arrête là. Il y a trop de morts, il y a trop de dérèglements de comptes, des trucs. Mais c'est un truc de dingue", a assuré cette retraitée. 

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Et ce matin, le quartier encore groggy de ce week-end se montrait déjà lassé de voir défiler les futurs candidats aux élections municipales sans vraiment leur proposer de solution.