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Manifestations du 10 septembre : le secteur de la défense dans le viseur des groupuscules les plus radicaux

William Molinié . 1 min
Illustration
Illustration © KENZO TRIBOUILLARD / AFP

Portés par le discours "anti-guerre" de La France insoumise, les groupuscules d'ultra-gauche pourraient cibler ce mercredi les entreprises françaises qui développent des armements. Avec une idée en tête : insuffler dans le débat public l’idée que les opérations militaires françaises à l'étranger sont illégitimes.

Grèves, blocages voire même sabotage : le secteur des industries de défense se retrouve en première ligne face au mouvement du "10 Septembre". Sur fond d’invasion russe en Ukraine et de conflit au Proche-Orient, le discours "anti-guerre" porté par La France insoumise a trouvé un écho chez les plus radicaux, notamment auprès de l’ultra-gauche.

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Un risque davantage réputationnel

Sur les boucles des messageries cryptées, un mot d’ordre revient régulièrement : cibler l’industrie de sécurité et de défense. Les groupuscules d’ultra-gauche réclament la fin des interventions militaires françaises à l’étranger et comptent s’en prendre aux entreprises qui conçoivent et développent des armements.

C’est le cas par exemple du site Naval Group à Lorient, visé par un projet de blocage. D’autres entreprises, plus modestes, pourraient elles aussi faire l’objet de tentatives de sabotage.

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"On a partagé nos remontées de terrain ainsi que des consignes de renforcement de la sécurité", souffle un chef militaire. Le service de renseignement des armées, la DRSD, a de son côté relayé des messages de vigilance auprès des bases du territoire. En réalité, le risque n’est pas vraiment d’ordre sécuritaire, ces empreintes étant déjà très sécurisées.

Il est plutôt réputationnel, car il suffira d’une seule image spectaculaire pour que les caméras soient braquées sur ces activistes d’ultra-gauche, qui ne rêvent que d’une chose : insuffler dans le débat public l’idée que les opérations militaires extérieures sont illégitimes.