Louis de Funès acteur 3:42
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Coraline Brouez , modifié à
Louis de Funès représente le cinéma français, mais aussi une certaine idée de la vie en France, notamment la gastronomie. Dans son émission "La Table des Bons Vivants", Laurent Mariotte et son invité Alain Kruger nous raconte le rapport qu'entretenait Louis de Funès avec la nourriture à l'écran et dans la vie. 

Il aimait faire rire, jardiner et manger... Du Grand restaurant à La soupe aux choux, en passant par L'aile ou la cuisse, Laurent Mariotte et ses "bons vivants" ont choisi de remonter le temps de la cuisine française avec Louis de Funès. Mais l'acteur était-il vraiment un bon vivant ? Oui, selon Alain Kruger, commissaire de l'exposition Louis de Funès à la Cinémathèque de Paris, qui revient sur les habitudes alimentaires de l'artiste devant et derrière la caméra. 

La soupe aux choux, éloge du savoir-faire français

"Louis de Funès été quelqu'un qui aimait la bonne chère", répond le commissaire. "Il suffit de voir d'ailleurs son physique à l'époque où il était très proche de Gérard Oury. Tous les deux, c'étaient des gourmands. C'est des gens qui avaient une culture du goût aussi très aiguisée." Et pour cause, le comédien à souffert de la faim pendant la guerre, ce qu'il a appelé sa période de nouilles grises. Une époque après laquelle Louis de Funès a décidé de ne pas bouder les plaisirs simples de la vie.

L'autre preuve de son amour pour la gastronomie ? Ses films. Nombreux sont ceux qui mettent en avant la nourriture, les restaurants, et même l'agriculture. En témoigne le film La soupe aux choux dans lequel Louis de Funès s'est énormément investi, qui fait l'éloge du savoir-faire français et met en garde contre les dérives culinaires dans les assiettes et dans les champs. 

Critique de la malbouffe avant l'heure 

Mais après un accident cardiaque, Louis de Funès change de vie et se met même au régime… Une véritable souffrance pour ce gourmand. Cet épisode met aussi en avant son engagement sur la façon de consommer. "C'était un jardinier, il cultivait son jardin. Il avait le goût des produits naturels", explique Alain Kruger. "Il était le premier à parler de cuisine sans pesticides bio. S'il fallait descendre dans la rue c'était pour défendre la nature." 

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