«La mort de Charlie Kirk a été un réveil», explique le conseiller en communication digitale de Donald Trump

C'est un assassinat qui a choqué le monde entier. Le 10 septembre 2025, Charlie Kirk est assassiné par un tireur alors qu'il était en train de prendre la parole devant une foule sur le campus de Utah Valley University à Orem. Le suspect, Tyler James Robinson, âgé de 22 ans, a été arrêté et inculpé notamment d’homicide aggravé.

"J'ai compris qu'une élection ne sauverait pas notre pays"

Un assassinat, qui se produit un peu plus d'un an après une tentative d'homicide contre Donald Trump, en forme de "un réveil", pour Alex Bruesewitz, conseiller en communication digitale du président américain. "Après notre victoire le 4 novembre 2024 [la réélection de Trump, ndlr], je me suis dit, 'OK, la bataille est terminée, on peut se reposer un peu'", explique-t-il au micro de Christine Kelly et vous.

"Mais au moment où Charlie a été assassiné, j'ai compris qu'une élection ne sauverait pas notre pays. Nous devons rester dans l'action, dans le combat, chaque jour. Le combat qui est le nôtre n'est pas qu'un combat politique. C'est un combat qui va au-delà. C'est un combat spirituel pour le cœur, pour l'âme de notre pays. Et je crois que nous faisons face à des idéologues complètement dingues, les wokes, les marxistes, les mondialistes... Je crois qu'il y a beaucoup de menaces à l'œuvre contre notre pays, mais contre les nations du monde entier. Ça va au-delà de la politique. C'est beaucoup plus profond, me semble-t-il. L'assassinat de Charlie m'a vraiment réveillé, m'a ouvert les yeux quant à cette réalité", poursuit cet invité exceptionnel. 

Être "digne" de l'héritage de Charlie Kirk

Ses "vacances après la victoire de Trump", se sont donc arrêtées le même jour que la vie de Charlie Kirk. Et depuis, Alex Bruesewitz est "de retour en politique". "Je donne des discours, je m'implique, parce que c'est ce que Charlie voudrait que nous fassions. Je pense qu'il laisse un vide terrible. C'était une voix qui avait un impact, et je pensais qu'il serait un jour le président des États-Unis. Il avait beaucoup d'influence, il était très respecté, il avait une vraie légitimité. Il n'y a pas beaucoup de jeunes gens qui ont ça. C'était un ami très cher et je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour me montrer digne de son héritage."

Quant à savoir si cet assassinat n'a pas insufflé une forme de crainte dans sa détermination de militant, la réponse du conseiller laisse peu de place au doute : "On n'a pas peur, on n'est pas fébrile, on grandit, on s'endurcit. Le président Trump lui-même a reçu une balle dans l'oreille. Mais il ne s'est pas couché. Il s'est levé et il a dit 'battez-vous, battez-vous, battez-vous'."