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Les syndicats maintiennent la pression et posent un ultimatum au gouvernement

Barthélemy Philippe - Mis à jour le

Au lendemain d’une mobilisation rassemblant 500.000 personnes à travers la France, l’intersyndicale a averti le gouvernement : si ses revendications ne sont pas entendues d’ici au 24 septembre, une nouvelle journée de grève et de manifestations sera organisée.

Après une journée de mobilisation qui a rassemblé environ 500.000 personnes dans les rues de France, les syndicats entendent garder la main. Réunis, ce vendredi 19 septembre, au siège de la CGT, leurs dirigeants ont réaffirmé leur détermination et adressé un ultimatum à l’exécutif.

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Le Premier ministre, Sébastien Lecornu, doit recevoir les représentants syndicaux. Mais pour Thomas Vacheron, secrétaire confédéral de la CGT, le message est clair. "Si d’ici le 24 septembre il n'a pas répondu à nos revendications, les organisations syndicales décideront d’une nouvelle journée de grève et de manifestations", a-t-il déclaré.

Les exigences sont nombreuses

Les exigences affichées sont nombreuses : abandon du doublement des franchises médicales, suppression de "l’année blanche" sur les retraites et les aides sociales, et surtout retour en arrière sur le report de l’âge de départ à la retraite à 64 ans. Des revendications qui placent le gouvernement face à un choix délicat : concéder au moins une mesure dans son prochain budget pour tenter d’apaiser la contestation, ou parier sur l’essoufflement du mouvement social.