Manifestations du 18 septembre : une mobilisation émaillée de violences
Des dizaines de cortèges ont arpenté les rues des villes de France ce jeudi, à l'occasion d'une grande mobilisation lancée par les syndicats. Au moins 500.000 personnes y ont participé, le double selon la CGT. Une mobilisation parfois émaillée de violences. Au total, plus de 300 personnes ont été interpellées durant la journée.
La mobilisation a été importante ce jeudi 18 septembre. À l'occasion de l'appel des syndicats, près de 500.000 personnes ont défilé dans les rues selon le ministère de l'Intérieur, près du double selon la CGT. Des manifestations nombreuses, parfois ponctuées de violences.
En parallèle de la mobilisation, de la casse
Au total, plus de 300 personnes ont été interpellées, la plupart pour participation à un groupement au vu de commettre des violences ou pour des exactions à Rennes, Lyon mais aussi à Paris. Dans ces villes, plusieurs abribus ont été cassés et des commerces pris pour cible.
Plusieurs jets de mortiers à l'avant des cortèges ont été observés, ainsi que des activistes encagoulés, vêtus de noirs, avec parfois des parapluies transformés pour l'occasion en boucliers. Parmi ces casseurs, beaucoup de jeunes ont entre 15 et 18 ans.
De nombreux black-blocs
"Il y a eu un comptage de plus de 7.300 individus radicalisés, dangereux, black-bocs. Ça inclut un certain nombre de publics, mais 7.300 c'est beaucoup. Ils ont tenté, on l'a bien vu à travers les images; de troubler, de gâcher des cortèges et des manifestations. Mais heureusement, nos forces de l'ordre ont systématiquement répondu, nous les avons contrés", se réjouit le ministre de l'Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, devant les journalistes.
Du côté des forces de l'ordre, 26 policiers et gendarmes ont été blessés partout en France. Des manifestations, parfois bien loin des revendications sociales initiales pour le pouvoir d'achat. "Vive la Palestine", pouvait-on entendre dans certaines manifestations.
Beaucoup arborent un drapeau palestinien, keffieh autour du coup. Enfin, des slogans appelant au meurtre ont été prononcés. "Louis XVI, on l'a décapité. Macron, on peut recommencer", ont crié des manifestants. Une guillotine a même été aperçue dans la manifestation parisienne.